/
1x
PUBLICITÉ
Mise en forme

La boxe, c’est mon sport

Quand elle enfile ses gants de boxe, Magdalena Bilodeau entre dans sa zone. Elle ne pense plus au souper à préparer pour ses quatre enfants ni aux états financiers de l’entreprise où elle est comptable. Toute sa concentration se porte sur son jeu de pieds, le coup qui vient ou son prochain crochet.

Comment as-tu eu la piqûre? J’ai suivi un cours d’initiation à la boxe il y a quatre ans. Quelques semaines plus tard, je faisais partie d’un club. Au départ, je ne me voyais pas prendre part à des combats. Je ne faisais que m’entraîner au gymnase. Mais au bout d’un an, j’ai voulu savoir ce que je valais dans un ring, alors je me suis lancée. Et j’ai adoré !

Qu’est-ce que la boxe t’apporte? Du courage. Avant, j’étais plutôt timide. Je ne me serais probablement même jamais inscrite à un cours de groupe. Maintenant, grâce à l’équipe qui m’entoure, je monte sur le ring avec assurance. J’ai l’impression que cette confiance se reflète dans toutes les sphères de ma vie.

La boxe est tout de même un sport violent, non? C’est un préjugé. On pense qu’il faut aimer se battre ou être enragé pour en faire, mais c’est faux. Moi, j’y vois énormément de discipline, de dépassement de soi, de respect pour ses adversaires. Il s’agit d’un entraînement complet, qui améliore le cardio, la musculation, la vivacité d’esprit… et même l’humeur ! Je n’ai jamais terminé une séance sans avoir le sourire.

Ta plus grande fierté? Le simple fait de monter sur le ring pour un combat me rend toujours fière. C’est la partie la plus difficile, celle qui demande le plus de cœur au ventre. Mais une fois que j’y suis, il ne me reste qu’à faire ce que j’aime : boxer.

PUBLICITÉ

Tu n’as pas peur d’être blessée? Il y a bien sûr des risques. C’est certain que je n’aimerais pas me présenter au travail avec le nez cassé… Mais je crains surtout d’être blessée dans mon orgueil en trébuchant ou en tombant pendant un combat. Ça me ferait plus mal, je crois.

Quel est ton souvenir le plus marquant? Le tournoi Gants de bronze, qui a eu lieu à Trois-Rivières en avril 2019. Nous étions plusieurs boxeurs du club à y participer et à nous encourager. Ça a vraiment changé ma vision de ce sport, qui est beaucoup moins individualiste que je l’imaginais. J’ai senti que je faisais partie d’une famille.

Comment te vois-tu évoluer dans le domaine de la boxe? J’aimerais accueillir les nouveaux au gymnase pour leur transmettre ma passion pour la boxe. Je voudrais être celle qui fait naître l’étincelle, comme d’autres l’ont fait pour moi.

Magdalena Bilodeau Magdalena Bilodeau

Êtes-vous extra?

Votre dose de mode, beauté et déco par courriel.

En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions d'utilisation et politique de confidentialité. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment.

Après des études en chant classique au Conservatoire de musique de Québec, Andréanne Moreau a complété son baccalauréat en journalisme à l'Université du Québec à Montréal (UQÀM) et est devenue journaliste dans les hebdos locaux de TC Média, sur l'île de Montréal. C'est là qu'elle s'est fait remarquer pour ses portraits et ses reportages près du style du magazine et a été recrutée par Châtelaine. Pendant trois ans, elle y a couvert l'actualité féministe mondiale dans la section Planète Femmes, la santé et l'activité physique. Elle a également réalisé quelques longs reportages, notamment au sujet de la grossophobie médicale, de la libido et de l'anatomie féminine. Andréanne met maintenant sa plume au service de l'Orchestre Métropolitain et de son chef d'orchestre Yannick Nézet-Séguin, pour qui elle est conseillère en communications et relations publiques.

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
Copier le lien
Couverture magazine Châtelaine printemps 2025

ABONNEZ-VOUS À CHÂTELAINE

Joignez-vous à notre communauté pour célébrer la riche histoire du magazine Châtelaine, qui souligne ses 65 ans en 2025. Au programme : de nouvelles chroniques, une couverture culturelle élargie, des reportages passionnants et des hommages touchants aux femmes inspirantes qui ont eu une influence positive et durable sur notre société.