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Nutrition

L’essentielle vitamine D

Au secours ! Nous manquons cruellement de vitamine D. La solution : les suppléments. Eh oui.
Par Véronique Robert
L’essentielle vitamine D

L’essentielle vitamine D  


On le sait, la vitamine D est essentielle à l’absorption du calcium par les os – en Amérique du Nord, le lait en est enrichi depuis les années 1940 pour contrer le rachitisme chez les enfants. Ce qu’on ignore souvent, c’est qu’elle est aussi bénéfique au système immunitaire, qu’elle améliore l’humeur et consolide les muscles, en plus du squelette. « Les femmes ont été sensibilisées au calcium à cause des risques d’ostéoporose, mais on a négligé de leur parler de la vitamine D, qui est probablement plus importante encore », dit l’endocrinologue Louis Georges Ste-Marie.

C’est le soleil qui est la principale source de vitamine D : l’organisme peut la synthétiser par la peau quand celle-ci est exposée aux rayons solaires. D’ailleurs, de plus en plus d’études notent davantage de cas de sclérose en plaques, de diabète de type 1 et de certains cancers (sein, prostate et côlon, notamment) dans les pays nordiques, où l’ensoleillement est faible une grande partie de l’année. Au Canada, de 60 % à 70 % des gens auraient une carence en vitamine D. Et le problème s’aggrave avec l’âge puisque le corps, en vieillissant, la synthétise moins bien.

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Même dans l’ensoleillée Californie, 70 % des adultes manquent de vitamine D. « Parce que les gens vivent de plus en plus à l’intérieur », avance le docteur Ste-Marie.

L’alimentation est l’autre source de vitamine D – en particulier le foie de morue, les poissons gras et des produits qui en sont enrichis, dont le lait, la margarine, les boissons de soya et, depuis peu, le yogourt Danone ainsi que tous les yogourts et fromages frais de Yoplait. Mais elle comble rarement les besoins.

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Les experts s’entendent donc pour recommander des suppléments de vitamine D. La plupart trouvent insuffisantes les 200 UI par jour préconisées par Santé Canada – le double pour les plus de 50 ans. Alors, quel apport viser ? À ce sujet, il n’y a pas consensus.

« Surtout l’hiver, les adultes auraient intérêt à consommer tous les jours des suppléments de 1 000 UI comme le recommande la Société canadienne du cancer », répond le docteur Ste-Marie. La Société canadienne de pédiatrie, elle, conseille 2 000 UI aux femmes enceintes ou qui allaitent. Grand spécialiste de la vitamine D au pays, le Torontois Reinhold Vieth va même jusqu’à suggérer 4 000 UI par jour pour tout adulte.

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D’après cet expert, les premiers humains se sont développés sous des latitudes méridionales : l’homme est donc programmé pour vivre essentiellement à l’extérieur et absorber, par la peau, beaucoup de vitamine D. L’été, 20 minutes d’exposition au soleil en maillot de bain, sans écran solaire, procurent l’équivalent de 8 000 UI à 10 000 UI. L’hiver, dans les pays nordiques, impossible d’atteindre de tels taux de cette manière. D’où la nécessité des suppléments – sur l’étiquette, rechercher la vitamine D3, d’origine animale, qui s’assimile mieux que la D2, d’origine végétale.

Il n’y a d’ailleurs aucun risque de toxicité sous le seuil des 20 000 UI par jour, selon le docteur Ste-Marie. « Ce qu’il faut retenir, c’est qu’on ne doit pas avoir peur de la vitamine D, surtout pas les femmes. »

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