Le débat a fait rage pendant des mois en 2019 et les études contradictoires se sont succédé.
Récemment, un groupe de chercheurs américains reconnus est revenu à la charge en procédant à une méta-analyse d’envergure. Ils ont observé les données de près de 30 000 participants à six études d’une durée moyenne de 30 ans. Selon leurs conclusions, consommer deux portions ou plus de viande rouge, de viande transformée et de volaille par semaine accroît de 4 à 7% le risque de souffrir de maladies cardiovasculaires, comparativement à une consommation plus faible ou excluant la viande.
Rappelons qu’il s’agit toujours d’associations à partir de données d’observation et non de relations de cause à effet. Néanmoins, les liens observés font clairement ressortir que plus on en mange, plus le risque augmente. Ce qui va dans le sens des recommandations des autorités de santé publique, qui encouragent à réduire la consommation de viande et à se tourner vers les protéines végétales.
Sources: Jama Internal Medicine et le New York Times