Un gène du divorce?
Brèves santé 2018
Commotion cérébrale : les filles récupèrent moins vite
Maux de tête, nausées, vomissements, vertiges, dépression : les symptômes d’une commotion cérébrale sont loin d’être anodins. Et, à l’adolescence, ils persistent en général deux fois plus longtemps chez les filles que chez les garçons. C’est ce qu’ont noté des chercheurs américains en comparant les dossiers de 212 jeunes athlètes s’étant présentés à une clinique de médecine sportive du New Jersey après avoir subi un choc à la tête (il s’agissait dans tous les cas d’une première fois). Pour l’instant, on ne s’explique pas bien cette différence. Parmi les pistes envisagées : le fait d’avoir déjà souffert de dépression ou de migraines – ce qui est plus fréquent chez les filles – pourrait exacerber les symptômes de la commotion.
Source : The Journal of the American Osteopathic Association
Toujours prête ?
Le « cafouillage » sur l’autoroute 13 en mars 2017 nous l’a rappelé : mieux vaut avoir en tout temps une trousse de dépannage de base dans la voiture. Ce qu’elle devrait contenir : une lampe de poche (idéalement à manivelle, pour éviter de manquer de piles), des fusées éclairantes, des câbles de démarrage, des bougies, du matériel de premiers soins (incluant des ciseaux pour couper une ceinture de sécurité), une couverture, des allumettes, de l’eau et des aliments non périssables comme des barres de céréales ou des noix. Avec le retour de l’hiver, il faut y ajouter : de l’antigel, du lave-glace, des plaques d’adhérence (aides à la traction), du sable ou du sel, une pelle, un grattoir et un balai à neige, des vêtements et des bottes de rechange.
Source : Ministère de la Sécurité publique du Québec
Un gène du divorce ?
On observe depuis longtemps que les enfants de parents divorcés sont plus susceptibles de divorcer eux aussi. Jusqu’à maintenant, l’explication la plus souvent avancée était psychologique : après avoir vu leurs parents jeter l’éponge, les enfants reproduisent ce comportement dans leurs propres relations. Mais voilà qu’on apprend que la génétique aurait un rôle à jouer – et, qui plus est, prépondérant –, selon des études suédoises et américaines. En analysant le parcours conjugal de 20 000 Suédois adoptés durant l’enfance, les chercheurs ont constaté que, en matière de séparation de couple, ils avaient une expérience semblable à celle de leurs parents biologiques, mais pas de leur famille adoptive. C’est que certains traits de personnalité plus volontiers associés au divorce – comme une grande négativité ou le manque de maîtrise de soi – sont transmis génétiquement.
Source : Université d’État de Virginie
650 millions
C’est le nombre d’adultes obèses dans le monde, soit presque trois fois plus qu’il y a 40 ans. Chez les enfants et les adolescents, ce nombre a décuplé.
Source : Organisation mondiale de la santé
On se remet de l’intimidation
Pour trop de jeunes, l’intimidation est un triste passage obligé. Au pays, au moins un adolescent sur trois dit en avoir subi à l’école. Petite lueur d’espoir pour ces victimes et leurs proches : les séquelles psychologiques sont temporaires, selon une nouvelle étude britannique. Les chercheurs ont suivi plus de 11 000 jumeaux pendant une période de huit ans. Si les enfants intimidés étaient plus sujets aux troubles de santé mentale comme l’anxiété, la dépression et l’hyperactivité, ces répercussions diminuaient avec les années et avaient pour la plupart disparu au bout de cinq ans.
Source : JAMA Psychiatry
Psycho 2.0
À la longue liste de choses qu’il est possible de faire en ligne s’ajoute maintenant « consulter un psychologue ». La clinique virtuelle québécoise Pause Thérapie offre en effet des séances par clavardage ou vidéo avec un professionnel membre de l’Ordre des psychologues du Québec, généraliste ou spécialiste (troubles du sommeil, clientèle adolescente, LGBTI ou immigrante, par exemple). Ces services sont fournis en blocs de 20 minutes (au tarif de 29 $ par bloc), sept jours par semaine et dans six langues. Parfait pour les horaires bien remplis ou les bourses moins garnies.
Vive l'eau!
Qu’est-ce qui est pire qu’une infection urinaire ? Des infections urinaires à répétition ! Heureusement, la solution à ce désagréable problème se trouve en partie au bout du robinet. Des chercheurs de l’Université de Miami ont recruté 140 femmes ayant eu au moins trois infections urinaires l’année précédente. La moitié d’entre elles ont bu en moyenne 1,15 litre d’eau de plus par jour que ce qu’elles consommaient -normalement. Les autres ont continué de s’hydrater comme d’habitude. Au bout d’un an, celles qui avaient bu davantage avaient eu deux fois moins d’infections (1,6 versus 3,1).
Source : Université de Miami
Solution écoresponsable
Et si on prenait un virage zéro déchet ? Une belle façon de commencer serait d’éliminer toutes ces rondelles d’ouate qui servent au démaquillage. Jour après jour, ça fait un joyeux gaspillage. Mais par quoi les remplacer ? La réponse : les öko-tampons réutilisables. Faits de chanvre ouaté, ils sont doux pour la peau… et le portefeuille. Ils se glissent dans la machine à laver et hop ! ils sont prêts à rendre d’autres précieux services. Un achat intelligent et écologique.
Okö-tampons, de Öko Créations, 12,95 $ le paquet de 8.
Le taï-chi, que des bienfaits
Avec ses mouvements lents et fluides axés sur la souplesse et la respiration, le taï-chi est l’exercice tout indiqué pour les personnes stressées, et peut-être encore plus pour celles qui sont atteintes de troubles cardiovasculaires. La pratique de cette discipline millénaire pourrait même leur éviter une récidive. Des patients qui ont participé à trois séances de taï-chi par semaine pendant six mois ont non seulement perdu du poids et amélioré leur qualité de vie, mais ils sont aussi devenus plus actifs au quotidien, selon une étude publiée dans le Journal of the American Heart Association. Comme quoi il n’est pas nécessaire d’adopter un entraînement à haute intensité pour tirer des bienfaits de l’activité physique.
Source : Journal of the American Heart Association
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