/
1x
PUBLICITÉ
Société

Entre les murs

Ma mère était gardienne de prison.
Par Crystelle Crépeau, Directrice générale adjointe au numérique
Entre les murs Photo: Maude Chauvin

J'aurais pu être astronaute. En fait, non, car la simple idée de me retrouver dans une navette spatiale me fait hyperventiler. Mais si j’avais vraiment voulu, j’aurais pu devenir astronaute, plombier ou policière. Sur ma liste de métiers palpitants, il n’y a jamais eu de case « emploi réservé aux hommes ».

Une évidence pour une trentenaire, dites-vous ? Pourtant, au cours des années 1980, le Québec a vécu une série de « Première femme à devenir... » et les personnages de Passe-Partout expliquaient encore aux petits garçons qu’une fille avait le droit de jouer au hockey ou de conduire un camion.

J’étais tout de même convaincue de pouvoir un jour exercer le métier qui me plairait, fût-il « pas pour les filles ». Et pour cause : ma mère était gardienne de prison.

Ce que j’ignorais à l’époque, c’est qu’elle faisait partie de la première cohorte de femmes à devenir agentes correctionnelles dans les pénitenciers fédéraux. Jusque-là, le milieu comptait bien quelques intervenantes, dont des psychologues, mais pas de gardiennes.

PUBLICITÉ

Leur intégration ne s’est pas faite sans heurts. Des collègues ont refusé de leur faire confiance. Des détenus ont testé leurs limites. Des supérieurs ont dû s’habituer à voir des agentes se faire remplacer pour amener le petit dernier chez le dentiste.

La grande majorité de ces femmes a su se tailler une place et, dans certains cas, gravir les échelons jusqu’à des postes de direction. Mais d’autres ont abdiqué en chemin.

Aujourd’hui, les femmes représentent presque la moitié des effectifs dans les pénitenciers du Québec. Mais leur quotidien n’est pas banal pour autant. Châtelaine vous raconte quelques-unes de leurs histoires.

Êtes-vous extra?

Votre dose de mode, beauté et déco par courriel.

En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions d'utilisation et politique de confidentialité. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment.

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
Copier le lien
Couverture magazine Châtelaine printemps 2025

ABONNEZ-VOUS À CHÂTELAINE

Joignez-vous à notre communauté pour célébrer la riche histoire du magazine Châtelaine, qui souligne ses 65 ans en 2025. Au programme : de nouvelles chroniques, une couverture culturelle élargie, des reportages passionnants et des hommages touchants aux femmes inspirantes qui ont eu une influence positive et durable sur notre société.