Ce que je fais dans la vie
Il y a six ans, j’ai fondé Marmott Énergies, une entreprise qui a pour objectif de démocratiser l’accès au chauffage géothermique. C’est de l’énergie renouvelable et moins coûteuse que les systèmes traditionnels, surtout le mazout. En gros, on installe l’équipement et on en assure l’entretien.
Ce que j’aime dans mon travail
Je viens du monde des affaires et de la finance, mais j’ai toujours été passionnée par l’écologie et l’environnement. Mon travail lie ces différents intérêts et correspond à mes forces et à mes valeurs. Il me permet aussi de faire connaître la géothermie au Québec.
Je décroche vraiment...
Quand je fais du sport, mais aussi en jardinant, en cuisinant ou en accomplissant des tâches répétitives. Cela me laisse le cerveau complètement libre de « butiner », de se promener d’une idée à l’autre.
Mon style
J’ai déjà eu des tendances vestimentaires bohèmes, mais le monde de la finance commande un look assez classique… Aujourd’hui, je suis quelque part entre les deux : femme d’affaires bobo chic. J’aime le lin, les matières naturelles, les robes de Karen Millen et les tailleurs de qualité de Judith & Charles.
Mon petit luxe
Une fois par mois, je passe une soirée seule avec l’un de mes enfants. On peut, par exemple, aller au cinéma ou assister à une pièce de théâtre. Puisque nous sommes toujours ensemble tous les cinq, ce moment en tête à tête nous aide à développer des relations plus individuelles.
Mon rêve le plus cher
Vieillir avec mon conjoint et voir grandir mes enfants en santé. J’aimerais aussi que mon entreprise atteigne son plein potentiel. Et qui sait ? Peut-être pourra-t-elle contribuer à ce qu’un jour plus aucune maison ne soit chauffée à l’énergie fossile !
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Mon conseil aux femmes
Se déculpabiliser ! Même si c’est difficile, il faut apprendre à penser avec davantage de détachement, s’autoriser à déléguer certaines tâches et cesser de vouloir tout contrôler. En finir avec le syndrome de la femme parfaite, quoi.
Ma philosophie
Démarrer une entreprise est un défi exigeant qui comporte bien des embûches. Lorsque je fais face à des difficultés, je me rappelle que ce n’est pas de mettre un genou à terre qui compte, mais de savoir se relever…
J’ai dû sacrifier...
Une partie de mes activités sociales, culturelles, les voyages… Mon travail est très prenant, et je ne peux pas tout faire. Mais j’ai réussi à préserver ce qui m’importe le plus : ma vie de famille.
Je craque pour...
Les sacs à main. Longchamp, Marc Jacobs… Pourvu que le logo soit discret : je ne suis pas un panneau publicitaire ! Aussi, j’adore les bijoux. Mon amoureux m’en offre souvent, je suis gâtée ! Parmi mes préférés, un collier de perles de Tahiti qu’il a fait faire chez Ogilvy’s et des boucles d’oreilles en diamant reçues à la naissance des jumeaux.
Ce qui me rend fière
À titre personnel, comme toutes les mères, je suis très fière de mes enfants ! Sur le plan professionnel, c’est d’avoir réussi à monter une entreprise de toutes pièces.
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Un livre qui m’a marquée
Ma vie rebelle, d’Ayaan Hirsi Ali. C’est la biographie d’une jeune Somalienne, une femme qui a fait preuve d’une force de caractère incroyable pour échapper au carcan des traditions. Elle a trouvé asile aux Pays-Bas, où elle a d’ailleurs été élue au Parlement en 2003. C’est l’incarnation même du féminisme, elle n’hésite pas à remettre les choses en question et s’oppose aux injustices.
Mon rituel beauté
J’ai des cernes, et la difficulté est de trouver un produit qui les camoufle tout en restant discret. J’ai découvert à Montréal le salon de maquillage Divine & Sybèle, où l’on confectionne aussi des cosmétiques sur mesure : cache-cernes, fonds de teint, poudres, etc. Ils sont naturels, sans parabènes et fabriqués en petites quantités, donc pas de gaspillage !
J’ai de l’admiration pour...
Les grands athlètes, les politiciens, les médecins, les enseignants, les parents d’enfants malades… Bref, tous ceux qui se sacrifient pour les autres et n’hésitent pas à donner beaucoup d’eux-mêmes.
Une leçon que j’ai apprise
J’ai perdu ma mère il y a quelques années et, durant les derniers jours de sa vie, j’ai pu voir ce qui comptait vraiment pour elle. Quand on allait la visiter à l’hôpital, mes fils étaient souvent accaparés par leurs jeux électroniques. Je leur disais d’arrêter, de profiter de leur mamie. Mais ma mère me rassurait : « Ce sont des enfants, laisse-les être des enfants. » Ça m’a permis de me reconnecter avec l’essentiel.
Pour survivre à un horaire chargé...
J’ai fait le choix d’habiter à cinq minutes à pied de mon bureau ; je peux ainsi gagner beaucoup de temps et dîner à la maison régulièrement. De plus, même si j’adore cuisiner, je ne le fais que durant le week-end. Le reste de la semaine, nous faisons affaire avec un traiteur.
Je garde la tête hors de l’eau grâce à...
La course, le vélo, le ski de fond, le ski alpin. Certes, ça demande qu’on y consacre du temps, mais ensuite je suis plus détendue et plus efficace. De bonnes nuits de sommeil – je dors environ huit heures par nuit, c’est presque une religion ! – m’aident aussi à démarrer la journée du bon pied.
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