Tel que promis la semaine dernière, voici comment je m’y prends pour vêtir mes enfants de façon éthique et économique. C’est ma façon bien personnelle de magasiner, développée au fil de découvertes et d’essais-erreurs. Vous trouverez plusieurs astuces à essayer, alors choisissez celles qui siéent à votre style (de vie) et agencez-les à votre goût! Il faut que le processus et le résultat vous plaisent pour que votre «tas» se transforme, un achat à la fois!
Échanger
J’adore le troc parce qu’il comble plusieurs objectifs à la fois.
Consigner
Dans certaines friperies, on échange les vêtements qui ne font plus contre de l’argent sonnant ou un crédit à dépenser sur place. Les façons de faire varient selon les commerces, alors informez-vous si tout type de vêtements en bon état est accepté ou si on préfère les pièces griffées seulement.
S’il n’existe pas de telles friperies dans votre coin de pays ou que vous n’avez pas envie de chercher, un service semblable est disponible en ligne, Minitrade (mais je ne l’ai pas essayé).
Acheter usagé
Les petites annonces de vêtements usagés à vendre en lot sont très courantes sur les sites web comme Kijiji et LesPAC. On en trouve aussi en fouinant dans les groupes de parents, les bazars et les groupes de bazars de parents sur Facebook. Mon meilleur ami: l’outil de recherche, parce que le tri est souvent long et ardu.
Il est aussi possible de faire l’inverse et de passer soi-même une petite annonce «À la recherche de…», sur les réseaux sociaux par exemple. Cette tactique m’a permis de trouver non pas un, ni deux, ni trois, mais bien QUATRE habits de neige en très bonne condition à bas prix. En voulez-vous des success stories, en v’là!
Dans la vie réelle, je fais mes plus belles trouvailles dans les friperies, notamment chez Renaissance. J’ai mes endroits favoris où je me rends environ deux fois par mois. J’y vais aussi souvent parce qu’il est irréaliste de trouver tout ce dont on a besoin lors d’une seule visite. Je prévois une quinzaine de minutes pour faire le tour. Cela fait partie de ma routine d’emplettes au même titre que l’épicerie. Aussi, j’ouvre l’œil pour les ventes de garage et les bazars de sous-sols d’églises des quartiers chics, où la qualité des vêtements est souvent proportionnelle au prix des maisons.
Faciliter l’entretien
Pour que les vêtements restent beaux plus longtemps, j’essaie d’enfiler une bavette ou un tablier à mes filles à chaque repas. Je dis bien: j’essaie. J’ai aussi un p’tit faible pour les couleurs foncées et les motifs, parce que les taches paraissent moins.
Réparer
Il est toujours mieux de prolonger la vie d’un vêtement que de s’en procurer un neuf. Si vous avez un minimum de talent en couture, attaquez-vous aux accrocs, aux boutons perdus et aux ourlets décousus. Sinon, payez une petite visite à un commerce de couture ou une cordonnerie de votre quartier, les artisans qui y travaillent sont souvent des gens fascinants. Pour ma part, j’attends les prochains trous aux genoux avec impatience pour utiliser les patches thermollantes Bellemine.
Modifier
Qui n’a jamais coupé une paire de jeans pour en faire des shorts? Simple et efficace, non? J’essaie maintenant d’autres petits projets créatifs, quand j’ai le temps et l’inspiration. Camoufler une vilaine tache en dessinant quelque chose par-dessus, tiens. Ou transformer un de mes vieux t-shirt déformés en jupe, en bavette ou en pyjama. Direction Pinterest et YouTube pour tout projet de type «fais-le toi-même».
Acheter local
Finalement, si vous avez à acheter du neuf, tournez vous vers les créateurs québécois qui promeuvent des valeurs d’équité sociale en confiant leurs créations à de la main d’œuvre locale et en utilisant des matières respectueuses de l’environnement. Vous les trouverez dans les boutiques spécialisées pour enfants, les foires de design, les salons d’artisanat nouveau genre et sur Etsy.
Si j’avais les moyens, je n’achèterais que des vêtements made in Québec, tant l’offre est abondante et franchement craquante, surtout pour les tout-petits. Pour l’instant, j’investis dans quelques beaux morceaux polyvalents, des pièces qui passeront de l’aînée à la cadette, je surveille les ventes et je fais des suggestions de cadeaux pour les anniversaires.
Pour vous laisser sur une bonne note, j’ai fait une petite sélection de cinq marques québécoises que j’aime parce qu’elles allient confort, qualité et look d’enfer. Plusieurs proposent des morceaux unisexes qui peuvent passer aisément d’un enfant à l’autre.
Et j’en profite pour faire un message aux designers : faites plus de vêtements pour les 6-12 ans! Il en manque!
Les belles combines
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Pour plus d’infos, consultez le Guide du vêtement responsable d’Équiterre.
Quels sont vos trucs de magasinage responsable?
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