« Imaginez que vous êtes une jeune fille brillante, curieuse, pleine d’ambition... Un jour, on vous tape sur l’épaule en disant : “Désolé, tes rêves s’arrêtent ici. Tu dois lâcher l’école, te marier avec un homme de 20 ans ton aîné que tu ne connais pas et faire des bébés.” Songez à ce que vous seriez aujourd’hui si vous aviez quitté l’école après votre deuxième secondaire. » – la première dame des États-Unis, Michelle Obama, lors du lancement de la dernière phase du programme Let Girls Learn, qui vise à accroître l’accès à l’éducation des filles, partout dans le monde.
Source : Lenny
Bonne nouvelle pour les cinéphiles d’ici : l’Office national du film du Canada (ONF) s’est récemment engagé à investir la moitié de son budget de production dans des films réalisés par des femmes au cours des trois prochaines années. Un autre pas vers la parité pour l’organisme déjà bien parti avec son conseil d’administration formé de 70 % de femmes.
Source : ONF
Quand une fille étudie en sciences, elle s’attend à recevoir de ses collègues et professeurs des courriels sollicitant son expertise, pas des commentaires sur son décolleté. Ce type de harcèlement est pourtant monnaie courante pour Emily Temple-Wood et ses consœurs. L’étudiante en biologie à l’Université Loyola de Chicago a trouvé une façon créative de réagir à la situation. Pour chaque courriel commentant son physique ou sa sexualité, elle crée une page Wikipédia sur une scientifique méconnue. En quatre ans, l’étudiante a déjà rédigé une bonne centaine d’articles, saluant entre autres le Prix Nobel de physiologie Barbara McClintock, la chercheuse en neurosciences Liliana Lubinska, la physicienne Chien-Shiung Wu.
Source : New York Magazine
Trouver un bouquin pour enfants sans contenu sexiste ou stéréotypé n’est pas une mince affaire. Pour en dresser une liste, l’équipe du YWCA de Québec a analysé 800 parutions. Quelque 200 ont passé le test. Premier constat : il y avait beaucoup moins de livres sans clichés de genre concernant les gars. Second : les stéréotypes reprennent du poil de la bête depuis les années 2000... La liste est disponible sur la plateforme Kaléidoscope.
Source : Le Devoir
« À chercher l’idéal, on se brûle les ailes. Les femmes, dans leur désir de faire leur place dans le monde des affaires, ont intériorisé très fortement cette règle d’être parfaites. Moi, j’en appelle à votre gros bon sens et à l’amour de soi : il faut être juste assez bonne, et c’est ben correct. »
– Estelle Morin, psychologue et professeure à HEC Montréal
Source : La Presse+
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