À propos de son parcours…
«Je viens d’une famille d’enseignants et j’ai décidé de ne pas le devenir. Le métier ne m’attirait pas parce qu’il faut toujours répéter. Je pense que j’ai mal choisi (rires). Il y a exactement 930 jours, j’ai réclamé la tenue d’une commission d’enquête et je l’ai répété plus d’une fois. Je trouve que c’est une question importante et je crois qu’il faut continuer à en parler, d’autant plus qu’avec la rénovation de nos infrastructures et l’arrivée du Plan Nord, nous nous apprêtons à investir des milliards de dollars. Mais il est certain que j’aimerais parler d’autres sujets comme l’éducation, par exemple.» (Source : 10+ 1 questions à Sylvie Roy, par Nathalie Collard, La Presse, 22 octobre 2011)
À propos du processus d’attribution des contrats…
«Malgré le projet de loi 76 sur le processus d’attribution des contrats, les recommandations du Vérificateur général du Québec et la création de l’escouade Marteau, les révélations continuent de s’accumuler et le cynisme des Québécois atteint des sommets à l’égard de Jean Charest.» – Sylvie Roy (communiqué de l’Assemblée nationale, 20 janvier 2011).
À propos de ses demandes pour une commission d’enquête…
« Jean Charest a créé la commission Bastarache [NDLR commission d’enquête sur la nomination des juges] pour faire diversion et détourner l’attention des Québécois de ce qui les préoccupe vraiment. Est-ce que l’on peut arrêter les mesures dilatoires et déclencher la commission d’enquête publique sur la construction que désirent tant les Québécois ?» – Sylvie Roy (communiqué de l’Assemblée nationale, 20 janvier 2011).
À propos de son départ de la CAQ…
« Je vais prendre les dossiers qui vont m’intéresser, je vais assister aux commissions [parlementaires] qui vont m’intéresser, je vais prendre la parole sur les sujets qui vont m’intéresser. Je n’aurai de permission à demander à personne. » – Sylvie Roy, Ici Radio-Canada, 27 août 2015.
À propos du projet de loi 64…
«Ce n’est pas en mettant une vignette avec un numéro que nous allons prévenir la criminalité, d’offrir plus de sécurité aux policiers ou encore prévenir le destin des gens aux idées noires.» – Sylvie Roy s’opposant au projet de loi 64 sur le registre des armes à feu (La Nouvelle union, 9 juin 2016).
Le parcours de Sylvie Roy
1999
L’avocate Sylvie Roy devient la première mairesse de la municipalité de Sainte-Sophie-de-Lévrard, dans le Centre-du-Québec.
Avril 2003
Elle fait le saut en politique provinciale et est élue députée de l’Action démocratique du Québec (ADQ) dans la circonscription de Lotbinière. La population lui fera à nouveau confiance en mars 2007, puis en décembre 2008.
Février 2009
Sylvie Roy devient chef la chef intérimaire de l’ADQ à la suite du départ de Mario Dumont. Elle occupe cette fonction jusqu’en octobre 2009.
Septembre 2012
Elle se joint au rang de la Coalition Avenir Québec (CAQ) – alors que le parti fusionne avec l’ADQ – en tant que députée de la circonscription d’Arthabaska. Elle est réélue en avril 2014.
Août 2015
Sylvie Roy claque la porte de la CAQ pour siéger comme députée indépendante à l’Assemblée nationale.
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