Culture

Pourquoi aller voir la pièce Les serpents, avec Rachel Graton?

Connue pour ses rôles de femmes fortes et indépendantes autant sur les planches qu’à la télévision, l’actrice et dramaturge Rachel Graton savoure cette fois la langue vivante et engagée de la grande écrivaine française Marie NDiaye. Elle nous en parle.

Rachel Graton (Photo: Éva-Maude T.C.)

La trame

«Trois filles, trois mères, trois réalités. La première, madame Diss, traverse les longs champs de maïs jusqu’à la maison de son fils dans l’espoir de lui emprunter de l’argent. Avec l’ex et la femme actuelle de ce dernier, elle assiste, impuissante, aux actions de cet ogre tout droit sorti d’un conte de fées, prêt à dévorer ses enfants au moindre signe de faiblesse.»

Marie Ndiaye

« La plume de Marie NDiaye, lauréate des prix Femina et Goncourt, est imagée et intelligente. La pensée ne cesse de se développer au fil des pages. C’est un thriller psychologique palpitant qui nous amène à réfléchir à notre incapacité à unir nos forces, à nos individualités qui persistent malgré la crise.»

Des femmes complexes

« Les héroïnes de la pièce ne sont ni victimes ni bourreaux. On a envie à la fois de les prendre dans ses bras et de leur dire qu’elles ont ce qu’elles méritent. Nancy, mon personnage, a quitté son fils et son mari afin de fuir la terreur que lui imposait cet homme. Lorsque, des années plus tard, elle revient chercher son fils, on se questionne sur le conditionnement des femmes à assumer leur rôle de mère, sur les limites de leur liberté.»

Photo: Olivier Hardy

Les serpents. Du 12 novembre au 7 décembre à l’Espace Go.

À lire aussi: Janet Werner, une peintre montréalaise à découvrir

Pour tout savoir en primeur

Inscrivez-vous aux infolettres de Châtelaine
  • En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions d'utilisation et politique de confidentialité. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment.