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Art de vivre

3 nouveaux romans à dévorer pendant les vacances

Trois femmes, trois livres captivants. Chacune écrit, à sa façon, des histoires  magnifiques où elle dose avec brio le divertissement et la profondeur. 

livre Majesté

Majesté, par Candide Proulx

XYZ, 232 pages.

« Mon livre, c’est une invitation à organiser un souper entre amies pour en jaser », dit Candide Proulx, qui signe ici son premier roman. On y fait la rencontre de Rosemarie, une quadragénaire qui tente de se retrouver après s’être séparée d’avec le père de ses deux enfants. Habitée par un profond désir de partage, elle raconte ses mésaventures amoureuses dans un blogue anonyme. Le récit, écrit avec rythme, mais tout en dentelle, est entrecoupé de souvenirs du passé. L’écrivaine relate elle-même dans un blogue des fragments romancés de sa vie qui ont servi de matière brute pour son roman. Elle s’est toutefois amusée à s’en éloigner. « Avec les réécritures et ma volonté de créer une histoire, je peux dire que mon livre est une fiction », explique-t-elle. Dans Majesté, elle a voulu traduire en mots le décalage vécu entre la douceur du quotidien dans une famille de quatre personnes et les péripéties du célibat à l’ère des applications de rencontre.

livre claudia larochelle

Les Disgracieuses par Claudia Larochelle

Québec Amérique, 136 pages.

Trois époques se mêlent dans ce roman de l’animatrice et autrice Claudia Larochelle, qui revient d’abord sur son adolescence. On revit avec elle l’éveil du désir, les amitiés féminines immersives, les séances de ouija. On découvre ensuite l’ambiance toxique des salles de nouvelles alors qu’elle passe de stagiaire à employée d’un journal. Et finalement, l’époque des amours. La plume de haut calibre de Claudia Larochelle ne craint pas de débusquer la vérité. Mais est-ce que tout est vrai? Non. « L’aspect fictionnel est important dans mon écriture. Je peux aller plus loin dans le réel grâce à la fiction. Et parfois, le réel dépasse la fiction! » dit-elle en riant. La romancière avoue avoir écrit pour qu’on se souvienne de ce qu’était la vie d’une femme avant le #metoo. En se livrant ainsi, elle nous raconte, nous toutes.

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livre invite mystere

L’invité mystère par Nita Prose

Traduit par Estelle Roudet, Hachette, 380 pages.

Au moment où il va faire une grande révélation, l’auteur à succès J. D. Grimthorpe s’effondre sur scène. Rapidement, les autorités soupçonnent un meurtre. Les employés de l’hôtel où devait se tenir la conférence de presse sont sous le choc. La singulière femme de chambre Molly Gray cache le fait qu’elle a un lien avec la victime. Enfant, elle a pu explorer les recoins du manoir de Grimthorpe, où sa grand-mère travaillait comme femme de ménage. Avec ce deuxième roman, la Canadienne Nita Prose confirme sa maîtrise des codes du polar. Elle met en scène à nouveau l’héroïne de son premier roman à succès, La femme de chambre. Ses admirateurs seront heureux de retrouver cette héroïne « différente », qui a un don pour retenir ce que les autres ne remarquent pas, et de plonger encore plus profondément dans sa psyché, mais nul besoin d’être familier avec le livre précédent pour apprécier L’invité mystère.

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