Interior of refrigerator full of food
Quand on déballe l’épicerie, on met les nouveaux achats à l’arrière du frigo ou du garde-manger et les moins récents à l’avant. On évite ainsi d’oublier des aliments dans le fond d’un tiroir du réfrigérateur ou d’une armoire.
Des tonnes de fruits et de légumes sont rejetés en raison de leur forme ou de leur couleur inhabituelle, mais ils sont tout aussi bons que les autres. On n’hésite donc pas à les acheter quand ils se retrouvent sur les étalages.
Entre deux réunions, on passe au resto pour se prendre un lunch sur le pouce? On opte pour ceux qui proposent des contenants recyclables ou on précise qu’on ne veut pas d’ustensiles ou de serviettes jetables avec notre commande. Les rôtisseries Saint-Hubert Express, par exemple, utilisent de la vaisselle lavable, réutilisable ou biodégradable, et certaines succursales font même du compostage.
Impossible de se passer du café matinal? On achète une tasse de voyage lavable.
Acheter en vrac des aliments secs en grande quantité réduit l’emballage qu’on consomme. Certaines épiceries zéro déchet proposent même des produits frais. On peut souvent y utiliser nos propres contenants.
L’achat «en gros» est souvent tentant quand on veut faire des économies. Avant d’acheter de grandes quantités, on s’assure de pouvoir les consommer au complet. Et comme ces produits sont souvent suremballés, on privilégie ceux qui ont des emballages recyclables.
La plupart des aliments se congèlent. Les fruits et légumes, bien sûr, mais aussi les produits laitiers, le vin et les fines herbes. Quand ils arrivent près de leur date de péremption, on les met au congélo et on les utilise plus tard en cuisinant des potages, des desserts ou des smoothies.
Essuie-tout, serviettes en papier et pellicule plastique peuvent facilement être remplacés. On utilise des serviettes de table en tissu, du papier réutilisable, tel que les emballages Abeego, et un tapis de cuisson en silicone, comme celui de Starfrit, au lieu du papier d’aluminium.
Un vêtement démodé, une jupe déchirée ou un pantalon troué? On n’hésite pas à aller chez la couturière pour les faire réparer ou modifier. Moins cher que d’acheter du neuf, on peut même apprendre à se servir d’une machine à coudre en suivant des cours de couture.
Les enfants grandissent vite, mais pas leurs vêtements. On les achète donc usagés, dans des friperies, ou on les échange avec les cousins et les amis de la garderie.
Plus besoin des jouets de bébé ou de la vieille tondeuse à gazon? S’ils ne nous conviennent plus, ils pourraient faire le bonheur de quelqu’un d’autre. De nombreux groupes de partage Facebook existent, en plus des sites Web comme Kijiji.
On passe au paiement électronique pour toutes nos factures: Hydro-Québec, téléphone, cartes de crédit, etc. Dès la réception par courriel, on les classe comme «importantes» et on les décoche une fois payées.
Combien de brosses à dents utilise-t-on dans une vie? Des montagnes. Pour se laver les dents de façon écologique, on passe à la brosse à dents en bambou, comme celle de la compagnie québécoise OLA Bamboo (paquet de quatre brosses pour 16,99 $), qu’on peut mettre directement dans notre bac à compost à la maison.
Les ampoules vont-elles au recyclage? Qu’est-ce qu’on fait avec nos vieilles piles? On dépose ces matières jugées dangereuses dans un même contenant et, une fois par année, on les apporte dans un point de dépôt désigné, comme l’éco-centre de sa municipalité.
Des circulaires d’épicerie, des dépliants de restaurants et autres publicités imprimées remplissent notre boîte aux lettres? On affiche clairement qu’on n’en veut pas avec un autocollant à l’intention des camelots.
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