Le meilleur truc pour penser à tout quand on part en vacances ? Faire des listes : essentiels d’hygiène, articles technos, vêtements, divertissement… Histoire de sauver un peu de temps pour la prochaine escapade, on garde ces listes, qu’on réutilisera plus tard.
Pour se faciliter la tâche, on visualise les activités qu’on prévoit faire : plage, musées, restaurants, concerts, randonnée. Chacune d’entre elles vient avec certains indispensables. On pense à des vêtements confortables et faciles à agencer.
Un petit coup d’œil aux prévisions météo avant le départ peut nous épargner bien des oublis et limiter les pièces superflues. Inutile d’apporter trois vestes si une canicule s’annonce.
Les grands voyageurs peuvent bourlinguer un mois avec un seul bagage à main. Sans se restreindre autant, il y a moyen de retirer quelques articles afin d’alléger la valise.
« Il faut garder ça simple. Inutile de s’équiper comme si on partait en survie dans la brousse. Si jamais on n’a pas apporté suffisamment de vêtements, ce n’est pas catastrophique. Il y a des buanderies partout », souligne Jean-Michel Dufaux, animateur télé et auteur du blogue de voyage Siège Hublot.
Il apporte toujours au moins un ensemble plus chic. « On ne sait jamais ce qui peut arriver. On peut rencontrer des gens et être invité dans une soirée. Hors de question de refuser sous prétexte qu’on n’a rien de convenable à se mettre », dit-il.
Même si les chaussures prennent beaucoup de place, Jean-Michel Dufaux en apporte au moins deux paires : une très confortable pour la journée et une plus habillée pour les soirées.
De son côté, la journaliste spécialisée en voyage Marie-Julie Gagnon ne jure que par les ballerines ou les flâneurs qui ne prennent pas de place, en plus d’être polyvalents. « Ça marche autant pour un brunch qu’un souper 8 services ». Pour rentabiliser l’espace et éviter que les chaussures ne se déforment, on les remplit avec des sous-vêtements.
L’autrice du guide Voyager mieux – Est-ce vraiment possible ? (Québec Amérique) conseille de remplir sa garde-robe de matières fluides et minces qui sèchent et se défroissent rapidement comme le lin.
La meilleure façon de ranger ses vêtements dans la valise est de les rouler ensemble, comme on le ferait avec un journal. On gagne en espace et ils ne se retrouvent pas en bataille au fond du bagage, ce qui arrive à tout coup quand on les plie, même avec le plus grand soin. Si on a des objets plus fragiles, on n’a qu’à les placer au centre d’un rouleau de vêtements pour les protéger.
Les sacs de rangement ultra fins sont également fort utiles. En plus de compresser t-shirts, blouses et jeans, ils permettent de les compartimenter. En séparant les robes des sous-vêtements, par exemple, on ne sème pas la pagaille
Pour éviter de salir ou de mouiller ses précieux atours, on place les crèmes et autres liquides dans des pochettes en silicone ou des sacs de sport étanches, puis on enrobe ses semelles de bonnets de douche.
À prévoir : de l’espace pour les souvenirs de voyage. Si la valise ferme tout juste avant le départ, on retire donc quelques articles… Ou on pense à apporter des sacs fourre-tout supplémentaires qu’on traînera dans l’avion.
Le meilleur compagnon de voyage de Marie-Julie Gagnon ? Un sac à dos compact et pliable. Ultraléger, imperméable et tout petit une fois plié, il est parfait pour une courte randonnée et peut servir de sac d’appoint pour transporter une épicerie.
Pour faciliter le transport, on place les objets les plus lourds au fond de la valise, près des roulettes. Et on la pèse avant de prendre le chemin de l’aéroport, pour être certaine de respecter les limites permises.
Le choix du sac est crucial. S’il est assez polyvalent, on pourra s’en servir chaque jour durant notre séjour pour garder quelques essentiels avec nous. C’est ce que fait Jean-Michel Dufaux, qui ne se passerait plus de son sac 3 en 1 de Lefrik, une start-up écoresponsable de Madrid.
À moins d’avoir une confiance aveugle en sa compagnie aérienne, mieux vaut être prudente et transporter des vêtements de rechange et le nécessaire pour tenir 24 heures, juste au cas où notre valise serait envoyée par mégarde dans une contrée lointaine.
Pour être moins démunie en En cas de perte, justement, on pense à photographier ses bagages avant de les abandonner aux mains des confier aux compagnies aériennes. Ça aidera les agents à les repérer plus facilement. Mieux encore, on y glisse un traceur numérique Bluetooth de type AirTag ou Smart Tag afin de suivre leur déplacement en temps réel à partir de son téléphone intelligent.
Si on s’envole vers une destination moins sûre, Marie-Julie Gagnon suggère d’enrouler sa valise de pellicule plastique afin d’éviter les vols. Par contre, on ne devrait jamais la verrouiller. « Avec toutes les lois concernant les bagages, si les douaniers ont besoin de l’ouvrir, ils vont l’éventrer », assure-t-elle. Certains cadenas spéciaux – affichant les logos ci-dessous – peuvent cependant être débarrés par les autorités aéroportuaires nord-américaines sans problème.
Avant de partir, on laisse une copie de tous ses documents importants à deux personnes de confiance. Ainsi, si on les perd, quelqu’un de la maison sera en mesure de nous prêter main-forte.
La santé, ça aussi c’est important ! Marie-Julie Gagnon ne monte plus à bord d’un avion sans bas de compression. « Dès qu’on embarque pour un vol de plus que de quatre heures, il y a un risque de faire des caillots [sanguins, des thromboses ou des phlébites]. Ça ne concerne pas juste les plus vieux. Personne ne se lève assez souvent », avertit-elle.
Et comme il n’y a rien de plus désagréable que d’être malade en vacances, on traîne un masque N95 dans son bagage à main. « En plus de nous protéger d’un rhume et de la COVID-19, ça nous permet de dormir la bouche ouverte ni vue ni connue », rigole l’autrice.
Nous voilà prêtes pour le départ !
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Philippe est rédacteur en chef adjoint chez Châtelaine et signe l'infolettre stylée C'est extra. Il a travaillé au sein de médias d'information - La Presse, HuffPost, Métro, L'actualité - à titre de journaliste et de directeur multiplateforme. Il se spécialise dans la couverture d'enjeux sociaux, de tendances en matière de beauté, d'alimentation, de tourisme et de style. Récipiendaire d’un prix Lizette-Gervais remis par la FPJQ, il allie sérieux et personnalité dans tout ce qu’il signe. Vous le croiserez probablement à une nouvelle table de Montréal.
Après des études en chant classique au Conservatoire de musique de Québec, Andréanne Moreau a complété son baccalauréat en journalisme à l'Université du Québec à Montréal (UQÀM) et est devenue journaliste dans les hebdos locaux de TC Média, sur l'île de Montréal. C'est là qu'elle s'est fait remarquer pour ses portraits et ses reportages près du style du magazine et a été recrutée par Châtelaine. Pendant trois ans, elle y a couvert l'actualité féministe mondiale dans la section Planète Femmes, la santé et l'activité physique. Elle a également réalisé quelques longs reportages, notamment au sujet de la grossophobie médicale, de la libido et de l'anatomie féminine. Andréanne met maintenant sa plume au service de l'Orchestre Métropolitain et de son chef d'orchestre Yannick Nézet-Séguin, pour qui elle est conseillère en communications et relations publiques.
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