Si je pouvais convaincre ne serait-ce qu’une d’entre vous de lire Méditer, jour après jour ET d’appliquer ce qu’il contient, j’aurais le sentiment d’avoir fait une petite part pour rendre le monde meilleur. C’est mon chum qui m’a recommandé ce livre. Faut que je vous dise: mon chum est un sceptique fini, qui n’adhère qu’à ce qui a été prouvé scientifiquement. Il va même jusqu’à comparer la naturopathie à la cartomancie (pour me narguer dit-il, yeah right…), le genre d’affirmation qui me fait sortir de mes gonds, moi qui fais régulièrement appel à la médecine alternative pour soigner mes petits bobos. Alors quand Stef me recommande une lecture, c’est sûr que c’est du sérieux et que c’est signé par quelqu’un de crédible. Ce quelqu’un, c’est Christophe André, psychiatre français et auteur de plusieurs ouvrages. Dans Méditer, jour après jour, il nous enseigne une forme de méditation validée par la science : la pleine conscience. Mais aussi et surtout à réfléchir sur le sens de l’existence, à être plus présent: aux couleurs, aux odeurs, aux sons, à soi, aux autres…, à revenir à l’essentiel, à ralentir pour mieux sentir la vie qui coule en nous. À vivre en pleine conscience plutôt que de se contenter d’exister. Le livre contient des enseignements pour comprendre, de magnifiques tableaux de peintres célèbres à observer pour nous faire ressentir et un CD contenant de courtes méditations guidées pour pratiquer.
Quelques extraits…
«… Nos sensations sont le tableau de bord qui témoigne de l’équilibre ou du déséquilibre de notre âme.»
«Lorsque nous n’arrivons pas à résoudre nos problèmes, mieux vaut mille fois prêter attention a notre souffle qu’à nos ruminations.»
«Nous pouvons devenir des champions d’altruisme, de bienveillance, de compassion, d’équanimité si, régulièrement et profondément, nous faisons de l’espace en nous pour ces ressentis.»
Ma foi, si les hommes et les femmes qui ont le pouvoir de faire changer les choses faisaient preuve d’autant de sagesse et de sensibilité, me semble que l’humanité se porterait mieux. Il suffirait de presque rien, seulement quelques cons de moins…