Trucs et conseils

Comment éliminer le gaspillage alimentaire en 10 étapes faciles

Chaque famille canadienne gaspille, en moyenne, pas moins de 140 kg de nourriture chaque année, soit une perte de 1100 $. Il est donc nécessaire de réduire ce gaspillage. Voici nos meilleures astuces pour y parvenir.

Photo: Ansdresr/iStock


La plupart du temps, on gaspille la nourriture parce qu’on en achète trop, qu’on cuisine en trop grande quantité ou qu’on la range de façon inadéquate. Quelques trucs pour faire mieux.

À l’épicerie

1. On planifie son menu

Pour sauver de la poubelle les légumes qui y finissent trop souvent, la planification reste un incontournable. On établit à l’avance le menu pour les repas de la semaine, sans oublier d’y inclure les aliments qui traînent déjà au frigo. Et si l’on prévoit utiliser la moitié d’un brocoli dans le sauté de poulet du lundi, on pense à mettre l’autre moitié dans la soupe-repas du mercredi.

2. On adopte la liste d’épicerie 

La liste d’épicerie doit devenir notre meilleure amie! En fonction des menus planifiés, on note tous les ingrédients nécessaires à la préparation des repas, du petit-déjeuner au souper, en passant par les collations. Aucun aliment n’atterrira dans le panier s’il n’est pas sur la liste. Rigueur, rigueur, rigueur. 

3. On achète en vrac

Si on a besoin d’un ingrédient précis pour une recette, pourquoi ne pas en acheter seulement la quantité désirée en vrac? On évitera ainsi qu’un restant de farine de pois chiches ne rancisse au fond de l’armoire. Il s’agit aussi d’un bon moyen de goûter un aliment nouveau ou inusité sans le gaspiller. Vive le vrac! 

Dans le frigo

4. On commence par le « vieux » stock

Les nouveaux venus ne doivent pas voler la vedette aux légumes légèrement ramollis moins récents, mais toujours bons à consommer. On utilise donc les aliments moins frais en priorité dans les recettes. Pour ne pas les oublier, on les place bien en vue, à l’avant du frigo!

5. On concocte des recettes « sauvetage »

Quand les légumes et les fruits sont trop moches, on les réchappe en les utilisant dans des recettes clés. Des fruits trop mûrs? Hop, on les intègre dans un smoothie, une tarte ou une compote! Des légumes un peu meurtris? Potages, chilis, sauces ou sautés sauveront la mise.

6. On vise la bonne température

Optimiser la température de conservation des fruits et légumes prolonge leur durée de vie. Bananes, abricots, avocats, cantaloups, kiwis, mangues, papayes, pêches, poires, pommes, prunes et tomates mûrissent mieux à température ambiante. Quand ils sont mûrs, on les transfère au frigo (sauf la banane). L’oignon et les légumes-racines apprécient davantage une température avoisinant les 10 °C.

Dans le congélo

7. On congèle sans hésiter

Ce n’est pas un secret, congeler constitue la méthode antigaspillage de prédilection. Le congélateur fait des miracles pour les restes de lasagne ou de mijoté. On peut aussi mettre au congélo le pesto, la sauce à pizza, le pain, le riz cuit, les légumineuses ou les légumes blanchis. On n’oublie pas de noter la date de congélation sur le contenant.

8. On vide le congélo régulièrement

Mais attention, le congélateur peut vite devenir un «gaspilleur» d’aliments! Le goût d’un pâté chinois qui y traîne depuis quatre mois pourrait en faire grimacer plus d’un. On procède donc à des opérations «vide-congélo» au moins une fois par mois. On glisse au menu les ingrédients et mets congelés sur le point de se périmer.

Dans le garde-manger

9. On fait un bilan périodique

Bien souvent, on gaspille parce qu’on oublie ce qui se cache au fond du garde-manger. À intervalles réguliers, on passe donc en revue tout ce qu’on a en réserve. Ainsi, on peut intégrer dans le prochain menu les denrées qui risquent de s’altérer plus vite (noix, craquelins, céréales, etc.). On conserve nos denrées sèches dans des contenants hermétiques, ce qui les protège de l’humidité, de la poussière et… des insectes!

10.  On mange les aliments du fond du garde-manger

Les aliments dont la durée de conservation s’étend au-delà de 90 jours – farines, semoule, riz, légumineuses… – n’ont pas l’obligation d’avoir une date limite, mais beaucoup de fabricants en proposent une tout de même. Il s’agit souvent d’une date approximative. Si elles ont un goût ou une odeur désagréable, c’est peut-être qu’elles ont ranci. Il n’y a pas de danger à les consommer, mais il vaut alors mieux les jeter.

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Annie Ferland est nutritionniste et docteure en pharmacie, et elle a créé le site sciencefourchette.com.

 

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