Situé sur l’artère financière (Bay Street), ce coquet resto s’affiche comme un endroit de « fine bouffe et libations ». Son menu mise sur des classiques : mac n’ cheese, pulled pork, vrais bourbons old fashioned, salade de betteraves, roquette et crostinis de chèvre à se damner.
On y va pour : Le sandwich à la crème glacée aux guimauves brûlées, à se rouler par terre!
On aime : Le fait que les plats soient servis dans des assiettes vintage dépareillées.
Il a figuré au sommet des 10 meilleurs nouveaux restos de 2001 du magazine Toronto Life. Et pour cause. Une cuisine spectaculaire à base d’aliments frais, un chef qui a fait des stages au Alinea de Chicago et au Nobu, à Londres, une déco éclatée (un chandelier tout blanc composé de figurines de monstres!)…
On y va pour : Découvrir le « bar » à mozzarella fraîche, qui propose trois variétés (Buffala, Burrata et Fior di latte) apprêtées divinement (poire, huile de romarin, pignons et miel, par exemple).
On aime : L’immense terrasse, qui peut accommoder 150 personnes et offre une vue sur l’une des plus vieilles églises de la ville, l’imposante St. James Cathedral, construite en 1853.
Le soir de notre visite, à deux, on a mangé : poulet de Cornouailles grillé mariné à la citronnelle, dumplings à l’agneau et au prosciutto, côtes levées de flanc glacées à l’échalote caramélisée, salade de crabe bleu et avocat, maquereaux à la sauce yuzu ponzu, huîtres Blue Point arrosées de salsa lime-piment. Et lors de chaque bouchée, on s’est exclamé : « Wow! »
On y va pour : Goûter à une cuisine inventive d’Asie du Sud-Est mâtinée de Méditerranée, dans un établissement intime de la désormais très branchée rue Ossington.
On aime : L’atmosphère décontractée (les tables sont rapprochées, mais cela peut parfois donner lieu à de sympathiques échanges avec les voisins) et la formule petits plats à partager.
Un resto tenu par un Alsacien, Gregory Furstoss, qui l’a nommé ainsi d’après la chanson éponyme de Cali. Ouvert depuis moins de deux semaines, lors de notre passage, il servait déjà des plats maîtrisés – comme un potage à l’artichaut dément et sa spécialité, les flammekueches, ces traditionnelles tartes flambées salées.
On y va pour : Les petites attentions du chef (amuse-bouche à titre gracieux, desserts en verrine, fleurs fraîches sur la terrasse) et l’ambiance décontractée.
On aime : Pouvoir converser en français avec le gentil proprio, l’emplacement sur la tranquille rue Baldwin, qui en fait une destination idéale après une visite à l’Art Gallery of Ontario. En quittant le resto, on peut même brûler un peu de calories grâce aux machines d’exercice ludiques, qui agrémentent la rue en face (Julius Deutsche Park, remontez Henry Street jusqu’à Cecil Street)!
Une adresse abordable, dans le joli Distillery Historic District, qui constitue un arrêt art et shopping incontournable. Cette boulangerie concocte des sandwiches délectables (bonjour, coronation chicken : poulet grillé, pommes, abricots séchés et amandes dans une mayo au cari) et des sausage rolls, qui font courir les locals.
On y va pour : Luncher santé sur le pouce : tout est fait à la main, même les croissants pur beurre.
On aime : Ses brownies double chocolat, qu’on peut aussi dévorer dans ses trois autres succursales.
Un café-boutique qui dégage une enivrante odeur de chocolat, lorsqu’on passe devant, lui aussi situé dans le quartier piétonnier Distillery Historic District. À l’intérieur, c’est le nirvana : vue sur les artisans, qui façonnent truffes et bouchées, bar à gelato, comptoir à chocolats chauds et espressos, étalage de tablettes diverses, de rondelles de chocolat décorées de noix et de fruits séchés, d’orangettes maison (dont une version aux sanguines) et d’autres délices…
On y va pour : Faire le plein de cadeaux cacaotés.
On aime : Les mélanges à chocolats chauds maison, comme le Mayan, épicé au gingembre, à la vanille de Madagascar, au zeste d’orange et au piment, ou encore le Gianduja, aux noisettes. Célestes.
ZE place où regarder le soleil se coucher, ailleurs que de la tour CN. Situé au 51e étage du Manulife Centre, sur Bloor Street West, ce resto propose une cuisine de qualité à prix raisonnable, pour ce genre d’établissement plus touristique.
On y va pour : Grignoter et savourer un de ses cocktails à base de champagne (12 $) ou alors souper en tête à tête. Vaut mieux réserver pour avoir une place sur la terrasse ou encore y aller un soir de semaine.
On aime : La vue!
Une microboulangerie à ne pas manquer lorsqu’on visite le Kensington Market, bourré de friperies et de boutiques à saveur rétro.
On y va pour : Sa spécialité : les cupcakes. Ils y sont aussi bons que beaux.
On aime : Ses versions mini des cupcakes et le fait qu’elle en propose des variantes végétariennes.
Oui, avec deux « t », car l’établissement a déjà existé sur la rue Bay, dans une version plus spectaculaire. Nouvellement rouvert dans un bout de rue trendy – rue Queen, non loin de Bathurst –, il met encore au menu des plats indiens revisités. Comme une salade de mangues et clémentines garnie de feta et de vinaigrette masala.
On y va pour : Son menu, qui change aux 45 jours, ses diverses formules à prix fixe : trois services pour 25 $, le soir, par exemple, et qui incluent souvent un verre de vin.
On aime : La touche moderne – tant dans l’assiette qu’en déco – et le fait que le resto soit situé en diagonale d’une de nos boutiques de trouvailles préférées, Outer Layer.
Une adresse mythique, ouverte en 1982 dans l’ancien théâtre du même nom, et où Feist a travaillé avant d’être connue! Ses proprios ont transformé le deuxième en salle de spectacle – où se sont déjà produits Beck, Iggy Pop, Tori Amos… – et le rez-de-chaussée, en resto-bar doté d’une terrasse.
On y va pour : Observer la faune bigarrée à partir de la terrasse, siroter un martini, grignoter des Dip and Suck Edamame ou souper seule, entre deux virées shopping dans les boutiques.
On aime : Ses goûteux burgers végé aux champignons sauvages et ses frites de patate douce, la salade de quinoa, ses fish and chips à la chapelure japonaise (panko), bref, son menu, qui propose tant des classiques de diverses cuisines (pad thaï, énorme burger de bœuf, poulet tandoori) que des options sans viande alléchantes.
Hotdogs et poutineries
Comme New York, Toronto est constellée de kiosques à hotdogs presque exotiques, puisqu’ici, les cantines ambulantes sont rarement permises. Une solution pratique, quand on est pressée : moins de 4 $ avec une boisson. Notre plat emblème, lui, est maintenant offert à tous les coins de rue, la plupart du temps avec du fromage en grains (et non de la mozzarella râpée, comme c’était la norme, il y a 10 ans!), par exemple, chez Smoke’s Poutinerie, qui compte sept adresses torontoises (et une à Mont-Tremblant!), ou chez Poutini, sur Queen West.
Arrêt vino au LCBO
Ce n’est pas un secret : la province voisine vend ses vins un peu moins cher qu’ici. Mais c’est surtout que les succursales du Liquor Control Board of Ontario regorgent de délicieux vins ontariens, contrairement à nos SAQ. Un de nos vignobles favoris, dont les produits sont rarement offerts au Québec : le Malivoire, notamment son sauvignon blanc Guilty Men. Les LCBO proposent également plus de vins de grandes maisons locales, comme Henry of Pelham.
Où bruncher
Drake Cafe : Pour les déjeuners gargantuesques que sert, les week-ends, le resto de cet hôtel couru.
The Lakeview : Parce qu’il offre des déjeuners 24 heures sur 24 et pour l’ambiance de diner authentique.
Aunties and Uncles : Cet antre à hipsters propose d’excellents brunchs maison (même le ketchup!).
Beast : Pour son menu complément indécent : poutine déjeuner, beignes au bacon et sirop d’érable, crêpes à la cardamome et flanc de porc, voire baloney BBQ!
Clafouti : Pas envie d’œufs? On sert ici des croissants parmi les meilleurs en ville (dont un aux framboises), qu’on peut déguster dans le charmant parc Trinity Bellwoods, situé en face.