En plus de prolonger les plaisirs de l’été jusqu’aux mois frisquets, la congélation des légumes cultivés localement est écologique puisqu’elle permet d’éviter d’en acheter qui ont franchi de longues distances pour parvenir à notre assiette. Afin que l’aventure s’avère un succès, quelques règles s’imposent.
D’abord, après les avoir nettoyé les haricots et en avoir coupé (facultatif) les extrémités, il faut les blanchir. Cette étape assurera la conservation de la couleur, de la saveur et de la texture des légumes. Après avoir immergés les haricots dans de l’eau bouillante et avoir attendu que l’eau se soit remise à bouillir, on doit compter 3 minutes puis plonger les haricots dans un bain d’eau glacée afin d’en stopper la cuisson. Dès qu’ils sont refroidis, on les égoutte et les éponge pour bien les assécher. On peut ensuite les congeler en les plaçant directement dans un sac à congélation, ou en les congelant d’abord sur une plaque à biscuits, puis dans un sac à congélation. Dans les deux cas, il faut retirer l’air des sacs. On recommande de congeler de petites quantités à la fois. On évite de dégeler les haricots avant de les cuisiner. On peut les faire cuire gelés, à la vapeur, dans une grande casserole d’eau bouillante salée ou les incorporer dans des recettes. La durée de cuisson sera inférieure à celle des haricots frais, puisqu’une cuisson a déjà eu lieu lors du blanchiment.