Est-ce un effet secondaire provoqué par l’écriture de cette chronique ? Mes oreilles se mettent à bourdonner dès que j’entends l’expression conciliation travail-famille. Et, depuis un certain temps, le buzz est soutenu.
Les médias ont trouvé dans le « parent pressé » un public cible idéal. Mais même gavé d’émissions de cuisine rapide, de livres sur la productivité, de dossiers spéciaux dans les magazines ou de billets de blogues de mamans, il reste sur sa faim. « Plus de conseils ! Plus de trucs ! Plus de listes ! » Et je ne parle même pas des gogosses qu’on veut lui vendre pour lui faire gagner du temps. Assourdissant.
À mon avis, cette insatiabilité du « parent pressé » est due au fait que les solutions simples qu’on lui présente, aussi nombreuses soient-elles, colmatent à peine sa réalité complexe. Trop de fois j’ai entendu une amie me confier, au bord des larmes : « Comment ça se fait que je n’y arrive pas ? Pourtant, j’ai une mijoteuse ! » Désolée, fille, même Ricardo ne détient pas la recette miracle de la conciliation (bzzz bzzz).
Alors, trop de bruit pour rien ? Bah, un bon conseil n’est jamais perdu s’il trouve un écho dans votre quotidien. Que diriez-vous de vous boucher une oreille et d’écouter votre voix intérieure ? En stéréo, ça devrait être beau.
Écrivez-moi tous les cris, les SOS : chatelaine@marianneprairie.com