1. Chez papa comme chez maman
Les très jeunes enfants (et même les nourrissons) de parents séparés devraient passer autant de nuits chez leur père que chez leur mère, selon une récente étude américaine. À long terme, cela s’avérerait profitable pour leur lien d’attachement avec les deux parents. En effet, le papa qui garde régulièrement ses enfants sur un cycle de 24 heures – et a ainsi l’occasion d’expérimenter toute la gamme des tâches parentales – développerait avec eux une relation plus solide. Ce partage des responsabilités, qui procure un répit à la maman, aurait également des effets positifs sur le lien mère-enfant.
Source: American Psychological Association
Photo: Stocksy / Ali Lanenga
2. Dos, le dos, il a bon dos
En cette ère où nous passons nos journées entières prostrés devant un écran d’ordinateur ou de téléphone intelligent, nos pauvres échines se font drôlement malmener. Pour les ménager en attendant notre prochain rendez-vous chez l’ostéo, le chiro ou le massothérapeute, on jette un œil à l’ouvrage 99 façons de soulager les douleurs au dos et au cou, du physiothérapeute Denis Fortier.
Le dernier livre du spécialiste présente une série de grilles d’autoévaluation servant à faire notre bilan de santé, des exercices abondamment illustrés de photos et des recommandations basées sur les plus récentes recherches scientifiques médicales. Pas de doute, il sera un précieux allié non seulement pour apaiser nos maux, mais aussi (et surtout !) pour les prévenir.
99 façons de soulager les douleurs au dos et au cou, Trécarré, 29,95 $
3. Par le nez
Les inspirations nasales créent de l’activité électrique dans le cerveau et contribuent à améliorer la mémoire.
C’est ce qu’indique une étude américaine pour laquelle on a soumis une centaine de jeunes adultes à des tests. Ceux-ci répondaient mieux et plus rapidement aux questions lorsqu’ils inspiraient par le nez plutôt que par la bouche. Comme quoi « respirer par les narines », en plus d’être utile quand on se sent dépassé, permettrait d’aiguiser l’esprit.
Source: Journal of Neuroscience
4. À un clic de l’entraînement
Dur de puiser en soi la motivation et la discipline nécessaires pour se remettre en forme ! Mais la solution est peut-être à portée de main.
La nouvelle application Alfie permet de trouver, à presque toute heure du jour ou de la nuit, un entraîneur personnel (ils sont plus de 200 à y offrir leurs services) disposé à nous rencontrer au lieu de notre choix pour pratiquer notre activité de prédilection (natation, CrossFit, yoga, vélo, arts martiaux, danse…). Comme toute séance d’entraînement privée, celles-ci sont quelque peu coûteuses (selon le professionnel, les tarifs varient entre 25 $ et 150 $ l’heure). Toutefois, le système est simplissime, rapide… et pourrait bien s’avérer le moyen que nous attendions pour enfin mettre notre moi à l’agenda. À télécharger sur Apple store.
5. Vivre heureux… et plus vieux
Et si prendre la vie du bon côté permettait d’accéder à la longévité ? Cette idée semble populaire par les temps qui courent. Avec raison. Une étude britannique portant sur la santé des gens de plus de 50 ans révèle que plus nos périodes de plénitude et de satisfaction sont soutenues, plus nos chances de vivre longtemps sont grandes.
On a mesuré le bien-être subjectif des participants trois fois à deux ans d’intervalle. Ceux qui, chaque fois, ont indiqué retirer une grande satisfaction de leur vie avaient, sept ans plus tard, 24 % plus de chances d’être toujours vivants que ceux qui n’avaient fait état dans aucun des sondages d’un haut niveau de satisfaction.
Les auteurs d’une étude de Harvard soutiennent de leur côté que l’optimisme contribuerait à la longévité. Pour en venir à ces conclusions, ils ont analysé les données recueillies auprès de 70 000 femmes. Sur une période
de huit ans, celles qui se montraient les plus optimistes quant à leur santé mentale et physique étaient 29 % moins susceptibles de mourir d’un cancer, d’une infection, d’un AVC ou d’une maladie cardiaque ou respiratoire – toutes causes confondues – que les plus pessimistes.
Sources: The BMJ, Université Harvard
6. Toujours mieux de prévenir…
Le cerveau commencerait à s’atrophier de 10 à 20 ans avant un diagnostic de démence. En attendant que la détection précoce devienne réalité, la prévention demeure donc essentielle.
On savait déjà que faire travailler ses méninges (effectuer des mots croisés, des sudokus…) contribue à retarder l’apparition de la maladie. Mais il existerait un autre facteur de risque sur lequel nous pouvons agir. La chercheuse montréalaise Sylvia Villeneuve, du Centre de recherche de l’hôpital Douglas, a découvert un lien entre un taux sanguin élevé de mauvais cholestérol (notamment présent dans les fritures, charcuteries et viandes grasses, etc.) et l’alzheimer. Les personnes à risque (dont les parents, frères ou sœurs en ont souffert) gagneraient par conséquent à contrôler leur cholestérol si elles souhaitent préserver leurs fonctions cognitives le plus longtemps possible.
Sources: ICI Radio-Canada, journal Métro
7. Vapoter plutôt que de fumer
Devant la popularité grandissante de la cigarette électronique (en témoignent les boutiques spécialisées qui pullulent !), un groupe de chercheurs britanniques s’est penché sur ses effets à long terme. Leur découverte ? Vapoter serait moins nocif pour la santé que fumer, et pas mal à part de ça. À preuve, les adeptes exclusifs du vapotage et des substituts nicotiniques auraient, après six mois, des taux de substances toxiques et cancérigènes dans l’organisme beaucoup moins élevés que les irréductibles fumeurs de cigarettes de tabac. Le taux de nitrosamines – substances associées au cancer du poumon – serait notamment réduit de 97 % !
Source : Annals of Internal Medicine
8. L’impact d’un avortement refusé
À l’heure où les politiciens de droite (en Pologne, en Ohio…) s’acharnent à proposer divers projets de loi pour limiter l’accès à l’avortement – souvent sous le prétexte que celui-ci affecte la santé mentale et le bien-être des femmes –, une équipe de l’Université de Californie à San Francisco s’est intéressée à la question. Les femmes s’étant vu refuser l’intervention ressentaient, dans les jours suivant leur demande, plus de stress et d’anxiété et avaient une moins bonne estime d’elles-mêmes que celles qui l’avaient obtenue.
Source : JAMA Psychiatry
9. Merci docteure
Voilà qui est étonnant : les Américains âgés (80 ans en moyenne) hospitalisés et suivis par des femmes médecins auraient une plus grande espérance de vie que ceux qui sont suivis par des hommes. En effet, une enquête sur cette population révèle qu’au cours du mois suivant leur admission à l’hôpital, les patients qui avaient été vus par des femmes avaient 0,55 % moins de risques d’être hospitalisés de nouveau, et 0,43 % moins de risques de décéder… ce qui équivaut tout de même à environ 32 000 décès de moins par année ! Cela s’expliquerait par le fait que les praticiennes suivent davantage les principes de la médecine fondée sur des preuves et les recommandations cliniques qui en découlent que leurs homologues masculins. Chapeau, mesdames !
Source : JAMA Internal Medicine
10. Sexistes vulnérables
Les hommes qui se perçoivent comme virils et qui adhèrent fortement au modèle machiste (volonté de séduire et de dominer les femmes, homophobie, recherche de pouvoir et de contrôle…) sont plus susceptibles d’avoir des problèmes de santé mentale que ceux qui se conforment à une image masculine moins traditionnelle. C’est ce que conclut une méta-analyse de l’American Psychological Association portant sur près de 20 000 participants à 78 études. En outre, ces hommes sont moins enclins à demander de l’aide psychologique au besoin. Signe qu’une société égalitaire ne bénéficierait pas qu’aux femmes !
Source : Science Daily
Votre dose de mode, beauté et déco par courriel.
Après des études en littérature et en journalisme, Véronique Alarie a travaillé durant une quinzaine d'années dans les médias écrits. Elle est désormais éditrice aux Éditions Québec Amérique.
ABONNEZ-VOUS À CHÂTELAINE
Joignez-vous à notre communauté pour célébrer la riche histoire du magazine Châtelaine, qui souligne ses 65 ans en 2025. Au programme : de nouvelles chroniques, une couverture culturelle élargie, des reportages passionnants et des hommages touchants aux femmes inspirantes qui ont eu une influence positive et durable sur notre société.