« La plupart du temps, de façon non verbale. La majorité des gens ne se sentent pas très à l’aise de parler pendant une relation sexuelle. Ils préfèrent exprimer leur plaisir ou leur ennui par des gestes, des sons, leur respiration. Ils recourent aux mots surtout quand ils ressentent un inconfort, de la douleur, ou bien quand les messages non verbaux n’ont pas été bien compris après quelques tentatives. »
« Même si tout le monde s’entend sur l’importance de communiquer, la plupart des participants estimaient que parler casse l’ambiance du moment. La communication non verbale est considérée comme plus naturelle ou érotique. Cette perception vient peut-être de l’absence d’exemples d’échange de paroles pendant le sexe dans notre paysage culturel. On n’en voit jamais, dans les films ou les séries, ce qui fait qu’on n’a aucun mode d’emploi. »
« Il ne faut pas avoir peur. Si nous le faisons en prenant soin de ne pas blesser notre partenaire, en nous préoccupant de ses émotions et en ne le blâmant pas, notre intervention sera le plus souvent bien accueillie. »
« L’honnêteté et la transparence. Là-dessus, les répondants étaient unanimes : apprendre que son partenaire n’a pas été authentique, en acceptant une relation alors que l’envie n’y était pas ou en feignant le plaisir, ça brise la connexion. Simuler l’orgasme est perçu comme un manque de franchise. Même s’il s’agit de communication non verbale, cela reste un mensonge. »
« Dans mon étude, les femmes ont parlé de l’importance d’avoir un partenaire à l’écoute, réceptif, affectueux, compréhensif. Cet aspect a peu été soulevé par les hommes. Pour les deux sexes, toutefois, la durée et la stabilité de la relation sont des éléments déterminants. Quand on se connaît, la communication est plus fluide. »
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