Libido: cinq choses à savoir sur le désir
Libido: cinq choses à savoir sur le désir
Le désir ne vient pas spontanément
On a longtemps pensé que la libido féminine était calquée sur celle des gars : désir d’abord, excitation ensuite. Jusqu’à ce que Rosemary Basson, une psychiatre de l’Université de la Colombie-Britannique, démontre que la plupart d’entre nous ont besoin d’entrer dans le feu de l’action pour se sentir allumées.
Autrement dit, même si on ne ressent pas de pulsion sexuelle dévorante au départ, on peut très bien éprouver du désir pendant les rapports sexuels, sous le charme et le savoir-faire de son (sa) partenaire. La question qui tue : quel genre de sexe est assez fort pour réveiller notre désir ? L’amour tranquille, ludique, sensuel, ponctué de massages érotiques, répond Rosemary Basson. Un style que tous les hommes ne maîtrisent pas, trop pressés et focalisés qu’ils sont sur les seins et les organes génitaux !
Ce qui ne laisse pas beaucoup de temps pour faire monter le désir…
De l’importance de ne pas confondre les choses
Désir, excitation, orgasme, satisfaction, plaisir. Voilà cinq éléments très différents, insiste le sexologue François Renaud.
« Une femme peut ressentir du désir et être lubrifiée, sans éprouver de satisfaction ni de plaisir. Ou encore, être lubrifiée et atteindre l’orgasme sans avoir de plaisir. En général, une panne de désir cache une insatisfaction sexuelle. »
Le désir varie d’un sexe à l’autre
Plusieurs études le prouvent : les hommes sont plus portés sur la sexualité que les femmes, même en vieillissant (et ils sont beaucoup moins nombreux à se plaindre d’une baisse de désir).
« Ce décalage ne doit pas être interprété par celui qui a plus de désir comme un “problème” de la part de celle qui en a moins », met en garde la psychologue Sophie Bergeron.
La sexualité n’est pas statique
« La majorité des couples vont vivre des changements dans la fréquence de leurs activités sexuelles », affirme Sophie Bergeron.
Transitions de vie, variations hormonales, disparité de désir… c’est normal ! Le mieux est de s’en parler pour éviter que ça ne dégénère.
La fréquence idéale n’existe pas
Inutile de se comparer pour évaluer sa vie intime. Le bonheur sexuel d’un couple repose sur la qualité de la communication sexuelle.
La « bonne » fréquence est celle qui répond au désir de chacun.
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