Photo : iStock
Le volume du cerveau des personnes qui font régulièrement une sieste est plus gros que celui des gens qui passent la journée sans fermer l’œil, ont constaté des chercheurs du University College de Londres et de l’Université de la République, à Montevideo, en Uruguay.
Et la chose n’a rien d’anodin. Plus le volume de notre cerveau est important, meilleures sont nos capacités cognitives, comme l’attention et la mémoire. Selon les chercheurs, les siestes compenseraient les effets indésirables d’un mauvais sommeil nocturne, comme la dégénérescence des cellules du cerveau. Ils rappellent que celui-ci rétrécit de 0,2 % par année après l’âge de 35 ans, et de 0,5 % par année après 60 ans. Selon leurs calculs, les adeptes de la sieste pourraient avoir un cerveau d’environ 2 à 6 ans plus jeune que les autres.
Et nul besoin de passer l’après-midi au lit : une sieste de 5 à 15 minutes suffit. Au dodo !
Source : Sleep Health
Depuis 2018, le nombre d’ordonnances d’antidépresseurs a grimpé de 20 % au Québec. La pandémie de COVID-19 a sans doute joué un rôle dans cette augmentation, mais elle n’est pas la seule en cause, estime Christine Grou, présidente de l’Ordre des psychologues du Québec. « Nous n’avons pas mesuré toutes les variables, dit-elle, mais le manque d’accès à la psychothérapie est certainement, lui aussi, un facteur très important. »
Selon l’Ordre, il manquerait actuellement 1 000 psychologues dans la province, une donnée qui concorde avec ce que prévoyait le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec en 2019.
La Dre Grou, psychologue clinicienne et neuropsychologue, rappelle que le traitement de choix contre la dépression et l’anxiété est la médication couplée à une psychothérapie, cette dernière ayant des effets plus durables.
Source : RAMQ
On le sait, pratiquer des activités physiques permet de mieux nous sentir, tant dans notre tête que dans notre corps. Mais faire du sport pourrait aussi nous aider à affronter les changements climatiques, car cela augmente notre tolérance à la chaleur, ont découvert deux chercheurs de l’Université de Montréal et de l’Université de Canberra, en Australie.
Comment cela s’explique-t-il ? En adoptant un mode de vie sain et en bougeant régulièrement, on incite le corps à hausser sa production de sueur, notamment. Et puisque la transpiration a pour fonction de réguler la température corporelle, plus on transpire, mieux on résiste à la chaleur.
L’activité physique a également pour effet d’accroître notre réserve cardiovasculaire, c’est-à-dire la capacité du cœur à augmenter sa performance en réponse à un stress. Encore là, cela permet de mieux tolérer les chaleurs excessives. On bouge ?
Source : Université de Montréal et Université de Canberra
Votre dose de mode, beauté et déco par courriel.
ABONNEZ-VOUS À CHÂTELAINE
Joignez-vous à notre communauté pour célébrer la riche histoire du magazine Châtelaine, qui souligne ses 65 ans en 2025. Au programme : de nouvelles chroniques, une couverture culturelle élargie, des reportages passionnants et des hommages touchants aux femmes inspirantes qui ont eu une influence positive et durable sur notre société.