Au moins le tiers des cancers serait lié au contenu de notre assiette, selon le Fonds mondial de la recherche contre le cancer. Des données démontrent même qu’une alimentation riche en fruits et légumes divise le risque par deux. Par deux ! Ce n’est pas rien.
« Plusieurs végétaux renferment des molécules capables de freiner leur progression », souligne Richard Béliveau, directeur scientifique de la Chaire en prévention et traitement du cancer de l’UQÀM et auteur de best-sellers sur le sujet.
Voici, d’après les plus récentes découvertes, les aliments protecteurs à ajouter à la liste de ceux déjà connus.
Pas de grands titres de presse pour ces fruits juteux – du moins pour l’instant… Pourtant, à raison de deux ou trois portions hebdomadaires, ils font chuter de 41 % le risque de cancer du sein non hormonodépendant, selon une étude menée auprès de 76 000 femmes. Les bleuets arrivent deuxièmes, avec une réduction de 31 %. (Simmons College, Boston)
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L’oléocanthal, une prodigieuse molécule contenue dans cette huile, peut tuer les cellules cancéreuses du sein, de la prostate et du pancréas en 30 minutes – en laboratoire. « Cela explique en partie pourquoi les pays qui bordent la Méditerranée connaissent un taux de cancer plus bas que les autres », note Richard Béliveau. (Molecular & Cellular Oncology)
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Près de 78 000 adventistes du septième jour, un mouvement chrétien dont les membres sont végétariens, ont participé à une étude sur le cancer colorectal. Les végétaliens (qui ne consomment aucun produit animal) du groupe ont réduit leur risque de cancer de 16 % et les végétariens (dont le régime inclut œufs et produits laitiers), de 22 %.
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Mais ce sont les piscivégétariens – qui ajoutent du poisson à leur menu – qui ont obtenu le meilleur score, soit une diminution de 43 %. (JAMA Internal Medicine)
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Deux à cinq tasses par jour préviendraient plusieurs cancers : sein, vessie, bouche, côlon, endomètre, cerveau et peau. Cet incontournable du petit-déjeuner réduirait également de 72 % le risque de cancer du foie et il est associé à une baisse de 50 % des récidives chez les femmes qui ont eu un cancer du sein. (International Journal of Cancer ; Clinical Cancer Research)
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Cet article est paru pour la première fois le 30 septembre 2015.
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