En manque de soleil ? Alors, pensons orange, pomelo, mandarine, citron… On sait déjà que ce sont d’excellentes sources de vitamine C. Les agrumes contiennent aussi des caroténoïdes, dont la lutéine, le bêtacarotène et la zéaxanthine, qui ont de puissants effets anti-inflammatoires et antioxydants. La consommation de végétaux aux pigments orangés et rouges aurait un effet protecteur contre la dégénérescence maculaire, une affection des yeux, les troubles cardiovasculaires et certains cancers. On en ajoute donc aux plats principaux comme aux desserts. Ou on les mange nature, en collation. Et on préfère toujours le fruit au jus.
C’est la proportion de plats trop caloriques servis dans les restaurants. Un constat qui touche autant les chaînes (excluant la restauration rapide) que les établissements indépendants. La principale coupable : la taille des portions, beaucoup trop généreuses. [C.F.-L.]
Source : Journal of the American Academy of Nutrition and Dietetics
Légers, les aliments santé ? C’est à tout le moins la réputation qu’ils ont. À tel point qu’on s’autorise souvent à les consommer sans modération, indique une étude de l’Université du Texas. La preuve : les participants à une expérience ont commandé, et mangé, une plus grande portion de nourriture «saine». Dans un second scénario, d’autres sujets ont rapporté avoir plus faim après avoir pris un biscuit «santé» qu’un biscuit ordinaire. L’ironie, c’est que cette croyance peut mener aux excès et, du coup, à l’embonpoint ! [C.F.-L.]
Source : Journal of the Association for Consumer Research
Deux tasses: c’est la portion de produits laitiers que l’on doit prendre chaque jour pour prévenir l’hypertension artérielle, qui peut conduire à des troubles cardiovasculaires ou à des problèmes aux reins et aux yeux. Le risque diminue si l’on consomme plus de deux portions de lait, de yogourt ou de fromage faibles en gras, selon une méta-analyse s’appuyant sur neuf études. Pas moins de 1 Canadien sur 5 souffre d’une pression sanguine trop élevée.
Source : Université de Wageningue, Pays-Bas
C’est bien connu, la majorité des tentatives pour perdre des kilos en trop échouent. La raison est simple, affirme une neuropsychologue américaine. Pendant qu’on se concentre sur l’aspect physique – l’exercice et l’alimentation –, on néglige de prendre en compte ses émotions. Pour arriver à des résultats, d’après elle, il faut cesser de voir la nourriture comme une récompense ou une béquille, et la considérer plutôt comme un carburant pour le corps, ni plus ni moins. Cela peut paraître simpliste… mais il faut quelques efforts et une certaine introspection pour y parvenir. [C.F.-L.]
Source : Orlando Health
Redécorer pour améliorer ses habitudes alimentaires ? Selon des chercheurs américains, les aliments mauvais pour la santé ont moins bon goût quand on les avale devant un miroir. C’est qu’en se voyant dans une glace, on est porté à juger son comportement en fonction des normes sociales. S’il n’est pas à la hauteur, un malaise s’installe et l’aliment « péché » perd tout à coup de sa saveur. [C.F.-L.]
Source : Université Cornell
Près de 60 % des calories consommées par les Américains proviennent de produits ultratransformés, selon une étude conjointe de l’Université de São Paulo (Brésil) et de l’Université Tufts (États-Unis). Pour arriver à cette conclusion, on a analysé les habitudes alimentaires de 9 000 personnes pendant 24 heures. Jean-Claude Moubarac, associé à l’Université de Montréal, et un des coauteurs de cette recherche, avance que ce constat peut s’appliquer ici aussi. Il est important, selon lui, que les gens fassent la différence entre les aliments transformés (yogourt) et les ultratransformés, qui comblent un désir et non un besoin. « Ces derniers – boissons gazeuses, sauces, repas congelés – sont composés de substances et d’additifs qui visent à modifier ou à imiter la texture, le goût et la couleur des aliments frais. » Selon lui, on devrait manger le plus souvent possible des produits frais issus de la nature et des repas maison pour éviter d’avaler des calories vides. [Laurie Côté-Sarrazin]
SOURCE : Medical British Journal
Une portion quotidienne d’avocat contribuerait à diminuer le taux de mauvais cholestérol (LDL) des personnes ayant des kilos en trop, selon une étude menée aux États-Unis. Quelque 45 personnes en bonne santé et présentant de l’embonpoint ou de l’obésité ont mangé normalement pendant deux semaines, puis elles ont suivi l’un de trois régimes conçus pour réduire le cholestérol : un pauvre en gras, un autre qui en contenait une quantité modérée, et un troisième, également modéré en gras mais avec, en plus, un avocat quotidien. Après cinq semaines, ceux qui avaient mangé de ce fruit riche en acides gras monoinsaturés ont vu leur taux de LDL diminuer davantage que les autres. [C.F.-L.]
Avis aux amatrices de sushis : des chercheurs canadiens déconseillent d’en préparer soi-même à la maison. Pourquoi ? Le poisson pourrait contenir des parasites. C’est ce qu’a constaté un quinquagénaire de Calgary qui s’est présenté à l’urgence en proie à de graves maux de ventre une heure après avoir mangé du saumon cru acheté à l’épicerie. Une endoscopie a révélé la présence de vers anisakis dans son estomac et on a dû l’opérer. Peu de gens en sont conscients, mais ces parasites sont très répandus, selon le Dr Mickaël Bouin, gastroentérologue au CHUM. Et les risques ne se limitent pas aux sushis : tout poisson cru ou mal cuit peut être source de contamination. « C’est l’été, on a pêché un beau doré et on a envie de le manger en ceviche avec un rosé, et boum ! on ingère des larves sans le savoir », dit-il. Dans les restos, le poisson servi cru a été d’abord congelé pendant quelques jours à très basse température, ce qui tue les larves. Si on souhaite tout de même en apprêter, mieux vaut l’acheter à la poissonnerie, où les commis sont en général bien informés et pourront confirmer que le produit a été convenablement congelé, conseille le médecin. On parle alors d’une congélation à -20 °C durant 7 jours ou à une température encore plus froide pour une période plus courte. [C.F.-L.]
Sources : CBC et Canadian Journal of Infectious Diseases & Medical Microbiology
C’est la quantité maximale de sucre ajouté (y compris celui contenu dans le miel, les sirops et les jus de fruits) qu’on devrait consommer chaque jour, soit l’équivalent de 12 cuillerées à thé, selon l’Organisation mondiale de la santé, qui vient de formuler de nouvelles recommandations. Par comparaison, une cannette de boisson gazeuse en contient en moyenne 10. [C.F.-L.]
Source : Organisation mondiale de la santé
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