Des milliers d’applications portant sur la nutrition sont désormais offertes (pour iPhone, iPad, Android, BlackBerry).
Hormis les simples compteurs de calories, vite ennuyeux, elles s’avèrent efficaces pour indiquer la valeur nutritive réelle d’un aliment, débusquer les ingrédients nocifs et aider à dresser des listes d’épicerie santé. À condition de ne pas devenir obsédée : surveiller ce qu’on ingurgite, c’est bien, mais manger, c’est aussi (d’abord ?) un plaisir. Bon app’tit !
SODIUM 101
Le Canadien moyen avale chaque jour 3 400 mg de sodium, soit deux fois plus que nécessaire, déplore Santé Canada. Bien que vital pour l’organisme, ce minéral devient nuisible lorsqu’il est consommé en excès – pouvant provoquer de l’hypertension artérielle.
Créée par le Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires, l’application permet de diminuer le sel sans se casser la tête. Après avoir indiqué son âge, il suffit d’entrer, au fur et à mesure, tout ce qu’on mange dans une journée (produits transformés, plats maison ou repas au resto). Un thermomètre comptabilise le tout et émet un signal dès que le maximum souhaitable est atteint. Quelque 2 000 produits servis dans les chaînes de restauration rapide les plus populaires du pays sont répertoriés. On serait surprise de voir combien de sodium se niche dans un chai latte, un beigne au chocolat ou une salade César ! On peut ajouter son grain de sel en affichant ses résultats sur Facebook et Twitter.
Pour : infos fiables et rigoureuses Contre : en anglais, sauf pour les renseignements de base sur la consommation de sodium Prix : gratuit
FOODUCATE
Lire les codes-barres pour connaître la vraie valeur nutritive des aliments ? C’est possible.
Élaborée par un père de famille californien qui trouvait difficile de choisir des aliments sains pour ses bambins, Fooducate donne des informations absentes des étiquettes nutritionnelles. On y décortique plus de 200 000 denrées alimentaires, et on leur attribue une note globale selon divers critères (excès de sucre et de sodium, gras saturés, additifs...). Des solutions de rechange sont proposées ainsi que des recettes pour préparer soi-même le produit.
Il est aussi possible d’établir des listes d’épicerie en fonction de ses objectifs alimentaires, comme la perte de poids. Les versions payantes de l’application permettent, entre autres, d’être avertie de la présence d’OGM.
Pour : informations claires et pertinentes. Le développeur affirme n’être ni financé ni influencé par l’industrie agroalimentaire. Contre : en anglais. Parfois frustrant car on ne peut pas scanner tous les articles. Prix : gratuit pour l’application de base. Abonnement de 3 mois : 3,99 $ ; 12 mois : 6,99 $ ; à vie : 9,99 $. Aussi une version pour les allergies.
LMDE
C’est l’outil idéal pour toutes celles qui ne prennent pas le temps de se nourrir correctement.
Après avoir cliqué sur l’icône « frigo » ou « placard », il suffit de pointer les catégories d’aliments dont on dispose (légumes, poisson, conserves, fruits, produits laitiers...) pour se voir offrir une foule de recettes (apéros, menus économiques, desserts) faciles, équilibrées et peu coûteuses. Utile autant pour les étudiants fauchés que pour les parents pressés ! En plus de pouvoir calculer l’indice de masse corporelle, l’application offre un calendrier des fruits et légumes de saison… en France.
L’application a été créée par La Mutuelle des étudiants (LMDE) de France, une importante société d’assurance maladie collective qui se met ainsi au service de la communauté. Bel effort.
Pour : en français, ludique et pratique Contre : mis à part quelques conseils santé, peu d’information sur les aliments proprement dits Prix : gratuit
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