Les femmes, meilleures chirurgiennes?
Profile of a female surgeon operating
Moi en mieux
Ne me quitte pas
La peur d’être laissé nuit à la relation amoureuse et à l’engagement. Pour en venir à cette conclusion, les chercheurs de l’Université Vita‑Salute San Raffaele, en Italie, ont transmis aux participants de fausses données statistiques sur les chances que leur couple avait de durer. (Une partie des sujets a servi de groupe témoin – on ne leur a rien dit sur l’avenir de leur couple.) Le fait de connaître ces données influençait directement les sentiments des répondants envers leur conjoint et leur volonté de s’engager dans le couple. Comme quoi, il suffit peut-être d’y croire ?
Source : Motivation and Emotion
7
En changeant le prix de seulement sept aliments, on pourrait sauver la vie de 23 000 individus par année. Des chercheurs de l’Université Tufts, au Massachusetts, ont établi qu’il suffirait pour cela de réduire ou d’augmenter leur prix de 10 %, au moyen de subventions ou de taxes. On baisse le prix des fruits, légumes, grains entiers, noix et graines tout en haussant celui de la viande rouge et des boissons sucrées, et le tour est joué ! En plus de diminuer la mortalité liée aux accidents vasculaires cérébraux, au diabète de type 2 et aux maladies cardiovasculaires, cette mesure permettrait d’amoindrir les inégalités entre les classes socioéconomiques.
Source : BMC Medicine
Contraception et cancer du sein
Pilules de nouvelle génération, anneaux, stérilets hormonaux… Peu importe leur forme, les méthodes contraceptives utilisant des hormones augmentent toutes le risque de cancer du sein, à l’instar des pilules de première génération. Malgré cette hausse d’environ 20 %, le risque demeure tout de même faible. Plus la méthode contraceptive est utilisée longtemps, plus le risque est grand.
Source : The New England Journal of Medicine
Travailleuses en détresse
Sur le marché du travail québécois, les femmes seraient plus nombreuses que les hommes à vivre de la détresse psychologique. Dans une étude menée par l’Université de Montréal auprès de 2 000 travailleurs issus de 63 milieux professionnels différents, 26 % des répondantes ont dit en souffrir, contre seulement 21,5 % de leurs collègues masculins. Cette différence s’expliquerait par différents facteurs comme l’ampleur de leurs responsabilités familiales, la monoparentalité – qui touche davantage les femmes – et le fait qu’elles occupent plus souvent des emplois subalternes, qui leur laissent peu de latitude dans la manière d’exécuter leur travail.
Source : Université de Montréal
30%
C’est le pourcentage de capital de sympathie de plus qu’on pourrait s’attirer par notre langage corporel. En effet, hocher la tête en signe d’acquiescement nous ferait paraître plus aimable que de rester neutre.
Source : Perception
Meilleures chirurgiennes ?
Les patients opérés par des femmes auraient moins de risque de mourir dans les 30 jours suivant l’intervention que ceux traités par des chirurgiens hommes. Une différence, minime mais statistiquement significative, a été observée dans une étude portant sur plus de 100 000 patients opérés en Ontario par 3 000 chirurgiens. Toutefois, on n’a noté aucun écart dans les taux de réadmission et de complications.
Source : The BMJ
Nos ancêtres, ces femmes fortes
Les femmes de la préhistoire travaillaient beaucoup plus et accomplissaient des tâches plus exigeantes physiquement que ce qu’on croyait jusqu’à maintenant. Des chercheurs de l’Université de Cambridge, en Angleterre, ont comparé les os de femmes vivant aux débuts de l’agriculture, il y a entre 7 500 et 2 000 ans, à ceux de femmes modernes. Ils ont découvert que leurs humérus (os du bras allant de l’épaule au coude) étaient de 11 à 16 % plus forts que ceux des membres de l’équipe féminine d’aviron de l’université.
Source : Université de Cambridge
Effet d’entraînement
Le fait de composter les matières résiduelles à la maison n’est pas seulement positif pour la gestion des déchets. Ce geste entraînerait chez ceux qui l’adoptent d’autres comportements écologiques, comme prendre des douches plus courtes. Hypothèse des chercheurs : ce faisant, on devient sans doute plus sensibilisé au gaspillage sous toutes ses formes et on est également motivé par le désir – universel chez l’être humain – de cohérence entre nos pensées et nos actions.
Source : Université d’État de l’Ohio
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