Photo : Getty Images/Source
La sieste de l’après-midi améliore l’agilité cognitive quand on prend de l’âge, suggère une étude menée auprès de 2200 Chinois en santé âgés de 60 ans ou plus. Ceux qui piquaient souvent un roupillon avaient une mémoire plus vive et un discours plus fluide que les autres. Aussi, ils s’orientaient bien dans leur environnement. Leur score à un test de détection de la démence s’est également révélé meilleur que celui des personnes qui ne dorment pas durant la journée. Les siestes les plus bénéfiques sont planifiées et brèves – moins de 30 minutes –, ont établi les chercheurs en questionnant les volontaires sur leurs habitudes. Ceux qui sommeillent plus de deux heures et de façon non intentionnelle obtiennent au contraire de moins bons résultats aux tests cognitifs, pires que ceux qui ne s’accordent pas de repos pendant la journée. La somnolence en plein jour engendrée par des nuits perturbées peut être un signe avant-coureur de démence, avancent les scientifiques pour expliquer cette apparente contradiction. Alors qu’un assoupissement de courte durée après le lunch pourrait avoir un effet protecteur sur le cerveau.
Source : General Psychiatry
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Reporter depuis plus de 15 ans, elle s’intéresse aux phénomènes révélateurs de notre époque, qu’il s’agisse de la nouvelle révolution sexuelle menée par les Y, de la quête de silence ou du manque d’accès à la justice. Elle est auteure du livre L’affaire Turcotte – Les dessous de la saga judiciaire de la décennie, publié en 2016. Son travail a été récompensé par une quinzaine de prix de journalisme, au Québec et au Canada.
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