5 combats pour la Journée internationale des femmes
Journée de la femme – Brèves
L’avortement
Alors que nous fêtons cette année les 30 ans de la décriminalisation de l’avortement au pays, le combat est loin d’être gagné ailleurs dans le monde. Chaque année, 25 millions d’interruptions de grossesse non sécurisées ont lieu, la majorité dans des pays en voie de développement. De ce nombre, 14 % sont pratiquées par des personnes non qualifiées à l’aide de méthodes dangereuses, comme l’introduction d’objets.
Sources: Organisation mondiale de la santé, Radio-Canada
L’accès à l’éducation
Près de 131 millions de filles dans le monde ne seraient pas scolarisées. Sur les dix pays bloquant l’accès à l’éducation aux filles, neuf sont africains. En Guinée, par exemple, les femmes de plus de 25 ans ont fréquenté l’école moins d’un an en moyenne. Pourtant, si toutes les filles d’Afrique subsaharienne terminaient l’école primaire, la mortalité infantile pourrait chuter de 70 %. L’éducation permet de réduire l’extrême pauvreté, aide à l’émancipation des femmes et améliore la santé.
Sources: Le Monde, Libération
L’équité salariale
L’égalité entre les hommes et les femmes ne s’améliore pas. Elle aurait même reculé en 2017, selon un rapport du Forum économique mondial de Davos. Si rien ne change, l’équité ne sera atteinte qu’en 2234! Un seul pays au monde a déclaré illégales les iniquités salariales entre hommes et femmes: l’Islande, en janvier dernier. Au Canada, les femmes ne gagnent encore que 0,87 $ pour chaque dollar rapporté par un homme, sur la base du salaire annuel.
Source: Forum économique mondial
À lire aussi: A-t-on encore besoin de la Journée internationale des femmes?
Les violences sexuelles
Près d’une femme sur trois aurait subi des violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie, estime l’Organisation mondiale de la santé, et dans l’écrasante majorité des cas, de la part de son partenaire de vie. Les conséquences de ces violences sont multiples: problèmes de santé mentale, physique, sexuelle et reproductive.
Source: Organisation mondiale de la santé
L’accès aux moyens de contraception dans le monde
Le manque d’accès aux méthodes modernes de contraception serait la cause de plus de 80 % des grossesses non désirées dans le monde. Si la pilule et le préservatif sont les moyens de contraception privilégiés dans les pays développés, la stérilisation féminine est la méthode la plus souvent pratiquée dans les pays en développement. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le risque de mortalité lié à la maternité augmente chez les femmes qui ont plus de quatre enfants.
Sources: Science et avenir, Organisation mondiale de la Santé
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