Mado Desforges, 69 ans - Cancer du sein diagnostiqué en 2011
«J’étais en rémission et j’avais du temps à donner. CROIRE me le bouffe complètement ! Ça me rend heureuse parce que c’est tellement utile. Les ateliers et les conférences, bien sûr. Mais aussi, quand on est malade, le simple fait de se retrouver avec des gens qui vivent la même chose. Même si on n’en parle pas nécessairement. Et le fait de sentir qu’on est un membre actif de l’équipe de soins. Chaque patient a responsabilité de s’informer, de participer aux décisions, de s’occuper de son bien-être physique et mental. J’ai un cancer; je ne suis pas le cancer.»
Murielle Pronovost, 66 ans, mère monoparentale d’une fille adulte - Cancer du sein diagnostiqué en 2015.
«Malgré leur bonne volonté, tes proches ne peuvent pas comprendre tes préoccupations et tes anxiétés. La communauté de CROIRE a répondu à mes questions et calmé mon hamster intérieur. Les activités m’ont permis de me faire une vie positive, axée sur le moment présent.
Le yoga par le rire m’aide encore tous les jours. Et les ateliers d’art thérapie de la Société canadienne du cancer m’ont permis de renouer avec le dessin, que j’avais abandonné à l’adolescence. Mon projet pour l’automne : organiser une expo privée chez moi, commander un buffet et inviter mes proches. Une façon de partager ce que j’ai vécu toute cette année.»
Jocelyne Poirier, 60 ans, mariée - Cancer de l’endomètre diagnostiqué en avril 2015
«Je ne suis pas une toffe. L’an dernier, le cancer m’est tombé dessus comme un bloc de ciment. Et il ne fallait pas me parler de me battre. À l’intérieur de moi, il n’y avait que la peur, tout le temps. Certains jours, je me réjouissais que mon prêt auto finirait juste à temps pour mes funérailles. À d’autres moments, je me choisissais un pilier sur l’autoroute 20... Les oncologues sont ouverts et humains mais ils font leur job, ils s’occupent de ton cancer. CROIRE vient compléter le travail. Dans les ateliers, j’ai trouvé une belle énergie; j’ai appris à vivre avec cette nouvelle réalité en voyant que d’autres, plus malades que moi, ont quand même une bonne qualité de vie. Je viens de faire un 25 km sur mon vélo neuf. On m’aurait dit ça l’an dernier, je ne l’aurais pas cru. J’ai braillé tout le long. De bonheur.»
Votre dose de mode, beauté et déco par courriel.
Louise Gendron a été journaliste et chroniqueuse pour Châtelaine pendant près de huit ans. Elle a également collaboré au magazine L'actualité, à Affaires Plus et à Québec Science.
ABONNEZ-VOUS À CHÂTELAINE
Joignez-vous à notre communauté pour célébrer la riche histoire du magazine Châtelaine, qui souligne ses 65 ans en 2025. Au programme : de nouvelles chroniques, une couverture culturelle élargie, des reportages passionnants et des hommages touchants aux femmes inspirantes qui ont eu une influence positive et durable sur notre société.