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Léa & Louise

Parler de tampons sur Twitter, à vos risques et périls

Quand la santé des femmes dérange.
Par Léa Clermont-Dion
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Chère Louise,

Je sais que tu profites du fleuve! Chanceuse. Il fallait tout de même que je te dérange cinq minutes. C’est que je suis tombée en bas de ma chaise cette semaine en constatant que parler de la santé des femmes est encore tabou aujourd’hui. Surprise? Pas vraiment.

Imagine-toi donc que parler de menstruations sur Twitter est un risque à prendre. Jessica Valenti, auteure, fondatrice de Feministing et chroniqueuse pour le Guardian, a demandé à ses abonnés s’ils connaissaient des pays où les tampons sont subventionnés. C’est une question, somme toute, pertinente. Les femmes passent le 1/5 de leur vie à être menstruées. Hep!  Plusieurs utilisateurs de Twitter n’ont pas apprécié qu’on demande s’il existe des tampons gratuits ou abordables. Misère.

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Valenti a fait une compilation sur Storify qui te fera sourciller. La misogynie existe encore. À croire qu’on ne peut pas parler de la santé des femmes dans la dignité sans se faire réprimander.

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Pendant des années, des femmes se sont battues pour abolir les taxes des tampons hygiéniques. Une pétition signée par plus de 40 000 femmes a été lancée au Royaume-Uni pour arrêter de taxer les serviettes et tampons hygiéniques. Aborder cet enjeu n’a rien de révolutionnaire… Et pourtant, ça en choque plus d’un. Va savoir pourquoi!

Heureusement, Twitter nous offre un vent d’ouverture et de progrès sous le mot-clic #freethetampons. Il y a de l’espoir. Fiou.

Istockphoto Istockphoto

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