J’avais soigneusement choisi mon ensemble, bien attaché mes cheveux. J’avais un programme adapté et de la musique entraînante. J’étais prête.
Je l’ai écrit dans mon premier billet, je me voyais déjà « les joues rougies par l’effort, la foulée légère et le corps gorgé d’endorphines et heureux. »
Après seulement quelques mètres, je me suis rendue à l’évidence. Mes joues n’étaient pas rouges, mais cramoisies. Ma foulée n’était pas gracieuse et légère, mais plutôt lourde et malhabile. Et le vent, que j’avais imaginé l’allié de ma course, me caressant la peau du visage et les cheveux, s’est vite révélé un puissant adversaire à chaque pas vers l’avant.
Mais le corps gorgé d’endorphines et heureux, ça, oui! Pas sur le coup, bien sûr… Au fil des intervalles de course et de marche du programme d’initiation, j’ai pensé mourir à intervalles réguliers! Le souffle, les muscles, la technique. Tout ça m’a manqué.
Mais une fois l’entraînement terminé, les muscles étirés et le souffle repris, je savais déjà pourquoi tant de gens dans mon entourage son accros à la course! J’ai écrit mon premier billet post-entraînement le sourire aux lèvres. La tête reposée d’avoir mis fin, le temps de la course, au flot incessant de pensée qui l’envahit en temps normal. Le corps serein d’avoir poussé sa machine, d’avoir fait autre chose que pitonner sur un clavier ou conduire du boulot à la garderie.
Mes premiers pas ont donc été difficiles, mais ont déjà su me convaincre que je voulais recommencer.
Et vous, vos premiers pas à la course, c’était comment?
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