On trouve la liste des quelque 80 cliniques du sommeil qui font partie du régime de santé public au Québec sur le site de la Fondation sommeil. « Le temps d’attente est interminable, prévient le directeur de la Fondation, Jacques Clairoux. Et la plupart s’adressent aux gens qui souffrent d’apnée du sommeil, et non d’insomnie. » Cette lacune est comblée par des établissements privés, telle la Clinique d’insomnie Montréal de l’Hôpital général juif. On y offre des psychothérapies cognitivo-comportementales (TCC) pouvant s’échelonner sur 4 à 12 rencontres. Les frais demandés varient de 100 $ à 150 $.
« Si on n’a pas accès à une clinique du sommeil, deux ou trois séances chez le psychologue peuvent être très profitables », suggère Roger Godbout. Nombre de ces professionnels sont formés en matière d’hygiène du sommeil.
« Les gens qui viennent nous voir sont désemparés car ils ont souvent tout essayé », explique l’hypnothérapeute Betty Reis, qui pratique cette technique depuis 20 ans. L’hypnose permet d’atteindre un état alpha, à mi‑chemin entre l’éveil et le sommeil, qui rend l’esprit beaucoup plus réceptif aux suggestions. « On en profite alors pour travailler sur l’anticipation négative liée au sommeil, dit-elle. Mais on procède de façon subtile. On n’ordonne pas aux gens de dormir ! » Deux ou trois rencontres sont souvent nécessaires, au coût de 80 $ à 120 $ chacune. Avant d’aller au lit, on réécoute l’enregistrement de sa séance.
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