Comment as-tu eu la piqûre?
La première fois que j’ai fait un tour de piste, j’ai cru que j’allais mourir. Mais j’avais à mes côtés un kinésithérapeute qui m’a beaucoup aidée. Il m’a fait un programme : d’abord de la marche, puis des intervalles avec de la course, jusqu’à mon premier demi-marathon, à Mont-Tremblant, l’année suivante. J’étais tellement fière de moi!
Qu’est-ce que la course t’apporte?
Beaucoup de joie. Je ressens de l’euphorie quand j’arrive à dépasser mes limites. J’adore la liberté, le sentiment de voler sur la route. La course m’a offert une deuxième chance dans la vie et j’en suis vraiment reconnaissante.
Qu’est-ce que ce sport a de particulier?
Je dirais que c’est l’esprit de communauté, ce qui peut sembler étrange puisqu’on décrit souvent la course comme une activité solitaire. Dans le village où j’habite, à Brébeuf, dans les Laurentides, nous sommes un petit groupe de coureurs de tous les niveaux qui s’entraînent ensemble. Nous nous regroupons quelques fois par semaine, que ce soit pour parcourir 1 ou 10 kilomètres. J’ai toujours senti l’appui de mon entourage dans ma démarche.
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Ton souvenir le plus marquant?
Chaque fois que je traverse le fil d’arrivée ! Mais je n’oublierai jamais la compétition Ironman 70.3 – un triathlon de 113 km – à laquelle j’ai participé à Lake Placid, dans l’État de New York. Nous étions quelques athlètes de chez nous à le faire et des gens étaient venus nous encourager. La veille de l’événement, ils avaient placé des affiches et dessiné à la craie des mots de soutien un peu partout le long du trajet. C’était incroyable!
Quels sont tes endroits préférés pour t’entraîner?
Aucun lieu n’arrivera jamais à la cheville du mont Tremblant pour moi. C’est là où je vis et m’entraîne six jours par semaine, toute l’année. Il n’y a rien comme de courir le matin dans la brume, près de la rivière, et de voir des cerfs dans les champs. C’est magique!
Quels sont tes prochains défis?
Je n’ai pas encore de plan précis, mais c’est certain que la prochaine saison devra être exceptionnelle. Je vais avoir 60 ans, alors ça mérite un objectif spectaculaire!
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Après des études en chant classique au Conservatoire de musique de Québec, Andréanne Moreau a complété son baccalauréat en journalisme à l'Université du Québec à Montréal (UQÀM) et est devenue journaliste dans les hebdos locaux de TC Média, sur l'île de Montréal. C'est là qu'elle s'est fait remarquer pour ses portraits et ses reportages près du style du magazine et a été recrutée par Châtelaine. Pendant trois ans, elle y a couvert l'actualité féministe mondiale dans la section Planète Femmes, la santé et l'activité physique. Elle a également réalisé quelques longs reportages, notamment au sujet de la grossophobie médicale, de la libido et de l'anatomie féminine. Andréanne met maintenant sa plume au service de l'Orchestre Métropolitain et de son chef d'orchestre Yannick Nézet-Séguin, pour qui elle est conseillère en communications et relations publiques.
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