L’activité physique est bénéfique pour tous. À plus forte raison pour les aidants naturels, exposés à un stress chronique et à haut risque de maladie. Dans une étude de l’Université de la Colombie-Britannique réalisée auprès de 68 aidants naturels, la moitié des participants a été affectée à un programme supervisé d’exercices aérobiques d’au moins trois séances de 40 minutes par semaine, tandis que l’autre n’a rien changé à son activité physique. Après six mois, le premier groupe avait significativement amélioré sa capacité cardiorespiratoire et diminué son indice de masse corporelle ainsi que le niveau de stress chronique perçu, comparativement au second. De plus, les structures protectrices situées aux extrémités des chromosomes des personnes qui s’entraînaient étaient plus longues, ce qui dénoterait un ralentissement du vieillissement cellulaire. Ces structures, les télomères, agissent en effet un peu comme les ferrets des lacets qui empêchent ceux-ci de s’effilocher.
Source : Psychoneuroendocrinology
Inscrivez-vous aux infolettres de Châtelaine