Teenage girls talking and smiling outdoors in the summer
Manger des végétaux est gratifiant, indique une récente étude menée auprès de 12 000 personnes choisies au hasard. Pour chaque portion supplémentaire prise par jour jusqu’à un maximum de huit, les chercheurs britanniques et australiens ont détecté une augmentation du niveau de bonheur des participants. En fait de satisfaction, passer d’un régime très pauvre en fruits et légumes à un menu en comprenant huit portions quotidiennes se comparerait, selon eux, à trouver un emploi après une période de chômage. Comme cette récompense est beaucoup plus rapide que les bénéfices pour la santé, c’est peut-être là une belle façon de motiver les gens à en consommer davantage.
Source : Science Daily
Rire, bonheur, amour et heureux sont en tête d’un palmarès de mots, du plus réjouissant au plus attristant, établi par des informaticiens des universités du Vermont (États-Unis) et d’Adélaïde (Australie). Pour obtenir ce classement, les chercheurs – qui travaillent à élaborer par ordinateur la carte émotionnelle de différents types de fictions littéraires – ont fait appel à des internautes par l’intermédiaire d’une plateforme web. Ils leur ont demandé d’évaluer le quotient de bonheur de plus de 10 000 vocables issus d’un vaste corpus d’œuvres. Le dernier de la liste ? Terroriste.
Source : The Atlantic
Sept femmes sur 10 qui commencent un traitement contre la stérilité auront un enfant dans les cinq ans. C’est ce que rapporte une étude danoise portant sur près de 20 000 femmes n’arrivant pas à devenir enceintes. Différentes formes d’assistance médicale à la procréation ont été prises en compte, que ce soit la fécondation in vitro ou l’insémination artificielle.
Source : Le Point
Bon nombre d’étudiants ont repris le chemin de l’école... sans quitter celui du boulot. Outre son impact sur les études comme telles, le travail – selon la place qu’il prend – peut nuire à la santé mentale des jeunes. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par l’Institut de la statistique du Québec auprès de 63 196 étudiants du secondaire. Bosser plus de 11 heures par semaine les expose davantage à l’anxiété, à la dépression ou à un niveau élevé de détresse psychologique. Pendant l’année scolaire 2010-2011, deux jeunes sur cinq avaient un emploi rémunéré, et 29 % d’entre eux dépassaient ce seuil.
Source : Institut de la statistique du Québec
espère ne pas vivre au-delà de 80 ans. C’est ce qu’a découvert un chercheur en santé publique de l’Université Columbia qui a posé la question à 1 600 Américains âgés de 18 à 64 ans. Un sur trois se voyait bien après 80 ans, un sur quatre visait les 90 ans. Et le dernier quart, plein d’optimisme, souhaitait souffler ses 100 bougies !
Source : Columbia University’s Mailman School of Public Health et EurekAlert
Une récente méta-analyse regroupant 19 études menées dans 16 pays confirme les bienfaits des oméga-3 pour la santé cardiovasculaire. Consommer régulièrement des oméga-3 d’origine végétale ou animale réduit d’environ 10 % le risque de mourir d’une crise cardiaque, ont indiqué les chercheurs. On trouve notamment ces acides gras dans les noix, le maquereau, le saumon, la truite, les sardines et les anchois...
Source : Science Daily
Les émotions négatives sont nuisibles, surtout pour nous. Et minent notre crédibilité. Dans une discussion de groupe, les femmes qui s’emportent ont moins d’influence sur leur entourage que les hommes qui se laissent aller à des mouvements de colère, selon une étude publiée dans Law and Human Behavior. Les participants – invités à faire partie d’un faux jury (simulation) dans un procès pour meurtre – ont été sourds aux arguments des femmes manifestant de l’indignation, alors qu’ils ont été ébranlés par les mêmes arguments communiqués sur le même ton par des hommes. Comme quoi il existe bel et bien un biais envers les femmes colériques…
Source : American Psychological Association
Bosser plus de 40 heures par semaine peut engendrer de graves problèmes de santé chez les femmes. Une étude américaine menée auprès de 7 500 personnes met au jour un lien entre de longues heures de boulot et les risques de maladies. Chez les travailleuses, dépasser la barre des 60 heures par semaine pendant une trentaine d’années fait tripler le risque de souffrir de diabète, de cancer, de troubles cardiaques ou d’arthrite. Du côté masculin, les effets se révèlent nettement moins alarmants. Pourquoi ? Comme elles assument en général la plus grande part des responsabilités familiales, les femmes subissent plus de stress et de pression.
Source : Université d’État de l’Ohio
Même s’il ne faut pas en abuser, il n’est pas nécessaire de bannir le beurre de son régime. Selon une méta-analyse regroupant neuf études menées sur plus de 600 000 personnes dans 15 pays, la consommation de cet aliment a un impact faible ou nul sur le risque de mortalité, de maladies cardiovasculaires ou de diabète de type 2. Dans ce dernier cas, elle serait même associée à une modeste réduction. De quoi mettre un peu de beurre sur ses épinards…
Source : Plos One
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