Les femmes qui ont fait 2017
Femmes de 2017
Hillary Clinton
Même si elle n’est pas parvenue à briser le plafond de verre en 2016, on se devait de saluer sa noblesse dans la défaite. Après quelques semaines en retrait, la candidate démocrate est revenue, la tête haute, et a présenté son livre Ça s’est passé comme ça, sa version de la dernière campagne présidentielle américaine.
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Femmes en musique
Ariane Moffatt, Laurence Nerbonne, les sœurs Boulay, Cœur de pirate, Lisa LeBlanc, Safia Nolin… Elles sont 35 musiciennes à avoir formé le regroupement Femmes en musique (FEM) cet été pour dénoncer le sexisme qui règne dans l’industrie musicale québécoise. Elles souhaitent une plus grande représentation des femmes dans les festivals, mais aussi une meilleure reconnaissance de leurs pairs.
Celles qui ont dénoncé
Les briseuses de silence ont été nommées «Personnalité de l’année» par le magazine Time. Grâce aux mots-clics #MeToo, #MoiAussi ou #BalanceTonPorc, des femmes et des hommes de tous les milieux ont pris la parole pour dénoncer des situations de harcèlement ou d’agression. Ils ont du même coup fait tomber plusieurs grands noms et fait bouger la limite du «socialement acceptable».
Wonder Woman
La superhéroïne de la Ligue des Justiciers a eu droit à son propre long métrage hollywoodien l’été dernier. Si tous ne s’entendent pas sur la portée féministe du blockbuster, l’idée d’une femme forte, puissante, ayant grandi sans même imaginer une contrainte due à son sexe a fait du bien. Le personnage de DC Comics a même été désigné par l’ONU «Ambassadrice honoraire pour l’autonomisation des femmes et des filles» l’an dernier.
Les femmes et les filles autochtones
Trois fois plus susceptibles d’être victimes de violence que les Blanches, les Autochtones se font de plus en plus entendre. Grâce à l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones assassinées, on connaît maintenant leurs histoires. C’est un pas de plus qui permettra peut-être de trouver des solutions et d’améliorer leur situation.
Valérie Plante
Le 5 novembre, Montréal a élu une femme à la mairie pour la toute première fois depuis la fondation de la ville, il y a 375 ans. Une vague rose a déferlé sur la métropole, que la chef de Projet Montréal a conquis avec son sourire contagieux.
Simone Veil
La grande figure du féminisme français est décédée en juin, à l’âge de 89 ans. Connue principalement pour la légalisation de l’avortement, qu’elle a défendue en tant que ministre de la Santé en 1974, Simone Veil a également présidé le tout premier Parlement européen élu au suffrage universel. Ancienne déportée ayant survécu à la Shoah, elle a œuvré toute sa vie en faveur de la mémoire du génocide et n’a jamais fait enlever le matricule que les Nazis avaient tatoué sur son bras.
Emma
La bédéiste française a fait naître de nombreuses discussions de couple l’été dernier en expliquant le principe de la charge mentale. Sa bande dessinée Fallait demander a fait le tour du monde sur les réseaux sociaux, révélant un état que beaucoup de femmes ressentaient sans arriver à le mettre en mots.
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Meryl Streep
L’actrice de 68 ans a reçu aux Golden Globes le prix Cecil B. DeMille pour l’ensemble de sa carrière. Mais, au-delà de cette récompense, c’est le discours qu’elle a prononcé en l’acceptant qui a marqué les esprits. Fronde directe à Donald Trump, elle a livré un brillant plaidoyer pour la diversité, le respect des plus faibles et l’empathie, qui lui a valu un tonnerre d’applaudissements (et de nombreux tweets haineux du président).
Françoise David
L’ancienne co-porte-parole de Québec solidaire a annoncé en janvier qu’elle se retirait de ses fonctions et ne siégerait plus comme députée de Gouin. Elle a pris sa retraite avant d’atteindre l’épuisement, et sa noblesse a été saluée unanimement par ses collègues, tous partis confondus. Mais, même après avoir quitté la vie politique, la militante de longue date a continué de s’impliquer pour différentes causes qui lui tiennent à cœur.
Malala Yousafzai
Âgée de 20 ans, la militante pakistanaise pour le droit des filles à l’éducation a assisté cet automne à son premier cours à la prestigieuse université d’Oxford, au Royaume-Uni. Elle étudiera la philosophie, la politique et l’économie. Tout un pied de nez aux talibans, qui avaient tenté de l’assassiner pour la faire taire il y a cinq ans.
Julie Payette
En 1999, elle devenait un modèle pour toute une génération de filles en s’envolant à bord de la navette Discovery jusqu’à la Station spatiale internationale. Cet automne, elle a atteint un nouveau sommet en étant nommée à une des plus hautes fonctions du pays, celle de gouverneure générale. L’ancienne astronaute en chef de l’Agence spatiale canadienne a assuré qu’elle fera de la science une de ses priorités.
Mariana Mazza
Nommée humoriste de l’année au Gala Les Olivier, Mariana Mazza a remporté la seule statuette décernée par le vote du public. Féministe assumée, elle défend ardemment la diversité corporelle et parle de sexe sans gêne dans son spectacle Femme ta gueule. Avec sa voix rauque et sa confiance à tout rompre, elle ne laisse personne indifférent. Elle est devenue un modèle pour bien des jeunes filles.
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Angela Merkel
Pour la 11e fois en 12 ans, la chancelière allemande s’est retrouvée au premier rang du palmarès des femmes les plus puissantes du monde établi par le magazine Forbes. Réélue en septembre, elle est à la tête d’une des plus grandes puissances du monde occidental pour un quatrième mandat, soit depuis 2005.
Gabrielle Bouchard
La nouvelle présidente de la Fédération des femmes du Québec a beaucoup fait jaser depuis son élection, début décembre. La très grande majorité des critiques qui lui ont été adressées exprimaient la crainte qu’une transgenre ne puisse représenter les femmes puisqu’elle est née homme. Mais la militante n’entend pas se laisser intimider et n’a pas la langue dans sa poche. Elle a l’intention de bien défendre la diversité des expériences vécues par les femmes, un groupe qui à ses yeux est loin d’être homogène.
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Après des études en chant classique au Conservatoire de musique de Québec, Andréanne Moreau a complété son baccalauréat en journalisme à l'Université du Québec à Montréal (UQÀM) et est devenue journaliste dans les hebdos locaux de TC Média, sur l'île de Montréal. C'est là qu'elle s'est fait remarquer pour ses portraits et ses reportages près du style du magazine et a été recrutée par Châtelaine. Pendant trois ans, elle y a couvert l'actualité féministe mondiale dans la section Planète Femmes, la santé et l'activité physique. Elle a également réalisé quelques longs reportages, notamment au sujet de la grossophobie médicale, de la libido et de l'anatomie féminine. Andréanne met maintenant sa plume au service de l'Orchestre Métropolitain et de son chef d'orchestre Yannick Nézet-Séguin, pour qui elle est conseillère en communications et relations publiques.
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