Eh oui, les légumes et les fruits tiennent désormais une place de choix dans l’assiette. Surprenant? Pas tant que ça… Les recommandations nutritionnelles vont dans ce sens depuis des décennies. Malheureusement, on a la fâcheuse tendance à les considérer comme des «à-côtés» facultatifs, alors qu’ils devraient régner dans notre assiette.
Et si le secret était simplement de baser nos repas autour des légumes? De les choisir en premier quand on se demande «qu’est-ce qu’on va manger?» Au lieu de prévoir du bœuf bourguignon pour souper, on mangera plutôt des carottes bourguignonnes, accompagnées de bœuf et de pommes de terre.
Si à la place de préparer du brocoli bouilli ou des bâtonnets de carottes, on donnait une bonne dose d’amour à nos légumes? Cari de choux-fleurs, carottes glacées au miel, asperges grillées sur le barbecue ou plaque de légumes arrosée d’huile d’olive, avec poudre d’ail et paprika. Quand nos légumes goûtent le ciel, c’est plus facile de les mettre au cœur de nos repas!
Bien sûr, les légumes à eux seuls ne constituent pas une alimentation complète ni un repas soutenant. On les accompagne d’une protéine santé pour être bien rassasié jusqu’à notre prochain repas. La nouveauté du guide: on suggère d’opter plus souvent pour des protéines d’origine végétale. Et encore une fois, il n’y a pas de quoi être surpris: manger plus souvent végé aiderait à prévenir diverses maladies chroniques!
Finalement, les grains entiers viendront compléter notre repas. On ne doit pas les négliger, puisque ce sont eux qui nous apporteront la majorité des fibres dont on a besoin et l’énergie nécessaire pour réaliser nos activités quotidiennes. Pour ceux qui lèvent habituellement le nez sur les grains entiers, peut-être est-il temps de goûter à des variétés méconnues? Quinoa, millet, orge, couscous, sarrasin, épeautre, riz sauvage, etc. On peut certainement y trouver son compte!
Le nouveau guide alimentaire n’indique plus la taille des portions recommandées. Pour certains, cela peut donner le vertige. Mais en vérité, les besoins en énergie varient d’une personne à l’autre. Il était donc aberrant de recommander la même chose pour tous. Alors, comment sait-on la quantité de nourriture qu’on doit manger? Il suffit d’écouter les signaux de faim et de satiété que notre corps nous envoie!
Et si on repensait notre façon de manger?
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