On se prépare pour faire face aux moments où l’on est plus à risque de se laisser tenter par une collation trop sucrée, grasse ou salée… «En rentrant du travail, juste avant le souper, on peut avoir la mauvaise habitude de tomber dans la boîte de craquelins ou le sac de croustilles… L’idéal est de penser à avoir dans le frigo des crudités ou des fruits déjà coupés. Et on les fait varier: du poivron, du fenouil, des pois mange-tout…», recommande Isabelle Huot. Ça change des sempiternelles petites carottes!
On développe des astuces pour trouver le temps de préparer ses repas. «On s’arme d’outils efficaces, comme des plats pour le micro-ondes qui nous permettent de cuire les légumes à la vapeur en quelques minutes.»
«Quand on cuisine le souper, on prépare un peu plus de légumes pour notre lunch du lendemain. On opte pour une cuisson al dente, afin qu’ils ne soient pas tout ramollis une fois réchauffés, et qu’ils conservent leur teneur en vitamine C.»
On se simplifie la vie et on prend des raccourcis sans se culpabiliser: «Il n’y a pas de mal à acheter des salades express, ou encore des fruits coupés et des légumes râpés.» En intégrant des aliments sains déjà préparés dans sa routine, on réalisera très vite qu’il est souvent beaucoup plus satisfaisant de se concocter une salade en quelques minutes que de succomber à l’appel de la pizza (qui prend 30 minutes à être livrée).
Afin de profiter d’une valeur nutritive et d’un goût optimaux, on choisit des aliments de saison produits chez nous. «En mai, les asperges débarquent sur les étals des marchés; en juin, c’est au tour de nos herbes, nos fraises et nos laitues…» Plus les produits sont frais, plus ils sont savoureux… et moins on s’en lasse. D’ailleurs, quand il est question de légumes, on ne se limite pas: on peut en manger à volonté.
Pour se motiver à remplir son assiette de végétaux, on garde en tête que ce sont d’irréductibles alliés pour s’aider à rester en santé. «La tomate contribue à prévenir le cancer de la prostate, les légumes blancs stimulent le système immunitaire… De même, la lutéine, présente dans les légumes verts, rouges et orangés, contribue à traiter les cataractes. Les petits fruits ont pour leur part des vertus antioxydantes et jouent un rôle dans la prévention du cancer; on n’hésite pas à s’en offrir une tasse par jour.»
On fait un potager avec les enfants et on cuisine les récoltes avec eux. «Des études démontrent que leur participation dans l’élaboration des repas les aide à développer un intérêt pour ce qu’ils mangent.» On les encourage donc à sarcler, biner, arroser le jardin, et on leur demande un coup de main quand vient le temps de préparer le souper.
On convertit les récalcitrants en douceur. «On essaie un nouveau légume par semaine. On peut par exemple apprivoiser le brocoli et le chou-fleur avec un bon gratin maison… Et on demeure réaliste: on ne s’impose pas du kale ou du rapini dès le départ. Le goût se développera au fur et à mesure.»
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