Quand on est souple, la course se fait de façon fluide et efficace. En outre, on réduit les risques de blessures et on améliore la performance. À l’inverse, plus on est raide, plus on sollicite ses muscles et plus on dépense d’énergie à chaque foulée. Alors, étirons-nous ! Voici comment s’y prendre :
- Ne jamais s’étirer à froid. Si vraiment on sent qu’une partie du corps limite la mobilité, on y va doucement en s’échauffant d’abord – en faisant de grands mouvements dynamiques.
- Réserver la flexibilité pour l’après-course. Si l’entraînement est modéré, on peut y aller sans crainte. S’il est intense, on attend au moins 4 heures, ou même au lendemain. Tout dépend de son niveau d’endurance. Pour les débutantes, les premières courses sont souvent difficiles. Mieux vaut donc attendre pour éviter de se blesser et augmenter le temps de récupération. Le risque : amplifier les micro-déchirures déjà présentes après une activité soutenue. Aïe !
- Se concentrer sur les muscles les plus tendus, puis sur les zones spécifiques à la course. Les pieds, les mollets et les cuisses. Terminer en étirant le haut du corps. Répéter au moins deux ou trois fois chaque étirement, au minimum 45 secondes chaque fois. Idéal pour relâcher les muscles en profondeur.
- Ne pas forcer. Y aller étape par étape : on n’arrive pas du jour au lendemain à toucher le sol les jambes tendues. Ce n’est pas nécessaire d’aller chercher trop d’amplitude. S’étirer aide à réduire les sensations de courbatures… et les lendemains douloureux.
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