La dépression pendant et après la grossesse est bien connue, mais ses facteurs de risque le sont moins. Pour corriger cette situation, des équipes de l’Université McGill et de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal ont évalué le niveau d’anxiété et de dépression de 360 femmes durant le premier trimestre de leur grossesse et trois mois après l’accouchement. Près du tiers présentaient des symptômes dépressifs pendant la grossesse et différents facteurs de risque sont ressortis : origine autre que caucasienne, niveau d’anxiété élevé, antécédents de problèmes émotionnels ou d’abus sexuels, événement stressant vécu au cours des six derniers mois. Dans le cas de la dépression post-partum, qui touchait environ 15 % des participantes, c’étaient notamment le manque de soutien social et un accouchement difficile qui rendaient les mamans plus vulnérables.
Source : Institut universitaire en santé mentale de Montréal
Faire une fausse couche, c’est dur. Comme si la peine ne suffisait pas, près de la moitié des femmes qui passent par là se sentent coupables, et une sur cinq souffre d’isolement, selon un sondage mené aux États-Unis. Ces sentiments sont exacerbés par une mauvaise compréhension de ce phénomène pourtant fréquent, disent les chercheurs. En effet, les répondants croyaient à tort que le stress (76 %), un avortement passé (31 %) et une grossesse non désirée (23 %) pouvaient entraîner une fausse couche. À noter qu’une grossesse sur cinq ou six prend fin de cette façon, souvent pour des raisons génétiques.
Source : Obstetrics & Gynecology
L’astrologie a beau ne pas être une science, le mois de notre naissance a tout de même un impact sur notre santé, selon des travaux du très sérieux Columbia University Medical Center. Les chercheurs ont étudié les dossiers de près de deux millions de patients traités à cet hôpital universitaire pendant 14 ans. Ils ont ainsi découvert que les gens nés pendant l’hiver et le printemps sont plus à risque de souffrir de certains troubles cardiaques que ceux venus au monde en automne – l’angine de poitrine pour les bébés d’avril et l’insuffisance cardiaque pour les poupons de mars, par exemple. Un déficit de vitamine D pendant les premiers mois de vie pourrait notamment être en cause. Le meilleur moment de voir le jour pour connaître une vie saine ? Le mois de mai !
Source : Journal of the American Medical Informatics Association
Grâce à des vedettes américaines comme January Jones – l’interprète de Betty Draper dans la série-culte Mad Men – et Kourtney Kardashian – femme d’affaires, réalisatrice et actrice de téléréalités –, manger son placenta après l’accouchement est devenu à la mode dans certains cercles. Les adeptes y voient une manière de prévenir la dépression postnatale et de stimuler la production de lait maternel, entre autres. Or, après avoir passé en revue 10 études scientifiques consacrées à la question (dont une datant des années 1950 !), des chercheurs de l’Université Northwestern, aux États-Unis, concluent que rien ne prouve l’existence de ces bienfaits. Pire, les risques encourus n’ont jamais été évalués.
Source : Northwestern University
La moitié des Américaines prennent trop de poids pendant leur grossesse. Une situation inquiétante, selon les experts. Accoucher d’un gros bébé peut entraîner des complications et mener à une césarienne. À plus long terme, les adultes nés en surpoids sont davantage exposés au risque de diabète ou d’hypertension artérielle.
Source : American Journal of Obstetrics and Gynecology
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