C’est le sport le plus intelligent que j’aie pratiqué. Le but de chaque période d’entraînement est de solliciter tous les muscles, sans forcément les faire grossir. Les mouvements exécutés sont excentriques, c’est-à-dire qu’on force pendant que le muscle est allongé. C’est l’inverse du mouvement concentrique qu’on fait en soulevant des poids, par exemple, et qui raccourcit le muscle. On se retrouve donc avec un corps qui est fort sans être massif. L’objectif, ce n’est pas d’obtenir un corps parfait – on vise plutôt à maintenir la mobilité aussi longtemps que possible et à ralentir le processus de vieillissement. J’ai 37 ans, mais certaines des femmes que je côtoie dans les classes sont dans la cinquantaine ou la soixantaine. Quand je vois leur vivacité, je trouve ça inspirant.
Il a tellement amélioré ma posture! Je suis coiffeuse-maquilleuse de métier, alors je travaille en général debout. Avec l’Essentrics, on renforce beaucoup les muscles stabilisateurs et ça fait toute une différence. Je passe à travers mes journées bien plus facilement.
J’avais comme cliente Sahra Esmonde-White, fille de celle qui a mis au point l’Essentrics, Miranda Esmonde-White. Elle et sa mère sont copropriétaires de l’entreprise. J’ai fait quelques contrats pour elles en tant que maquilleuse, dont une fois lors d’une retraite. Il y avait des ateliers intensifs, des conférences et des gens d’un peu partout qui étaient venus en apprendre davantage sur la méthode. C’est à ce moment-là que j’ai décidé d’essayer. Au début, j’avais des doutes. Je croyais que ce ne serait pas assez intense pour maintenir ma forme physique. Afin de voir ce que ça ferait à mon corps, j’ai pris la résolution de m’y consacrer entièrement et de ne m’adonner à aucun autre sport pendant 30 jours. Eh bien, j’y ai beaucoup gagné. J’avais plus d’énergie, moins de douleur, certaines de mes amies ont même trouvé que j’avais allongé. C’est dire l’effet que ça peut avoir sur la posture !
C’est certainement ce mois où je n’ai fait que de l’Essentrics. Cela avait même des effets positifs sur mes troubles digestifs. Je n’avais plus du tout de maux de ventre. Je n’aurais jamais cru qu’un sport pouvait faire cela.
Dans mon salon! J’ai une petite routine matinale. Je me fais un café, puis je choisis ma séance du jour sur le site web du centre, où l’on peut visionner tous les enchaînements, et je la termine avant que mon fils se réveille. Depuis que je suis mère, j’adore m’entraîner à la maison. C’est tellement plus simple! Mais je participe aussi à des cours de groupe en salle environ deux fois par semaine. J’y tiens, car je m’assure ainsi de bien exécuter les mouvements. Et puis, c’est agréable de partager cette expérience avec d’autres personnes.
Je finis le premier niveau de la formation pour devenir instructrice et j’aimerais réussir les quatre cours. Je ne souhaite pas changer de métier, mais j’ai développé un tel amour pour ce sport que j’ai envie de mieux le comprendre et de pouvoir l’expliquer. Un jour, peut- être que je l’enseignerai. Mais je ne lâcherai pas mes ciseaux et mes pinceaux pour autant!
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Après des études en chant classique au Conservatoire de musique de Québec, Andréanne Moreau a complété son baccalauréat en journalisme à l'Université du Québec à Montréal (UQÀM) et est devenue journaliste dans les hebdos locaux de TC Média, sur l'île de Montréal. C'est là qu'elle s'est fait remarquer pour ses portraits et ses reportages près du style du magazine et a été recrutée par Châtelaine. Pendant trois ans, elle y a couvert l'actualité féministe mondiale dans la section Planète Femmes, la santé et l'activité physique. Elle a également réalisé quelques longs reportages, notamment au sujet de la grossophobie médicale, de la libido et de l'anatomie féminine. Andréanne met maintenant sa plume au service de l'Orchestre Métropolitain et de son chef d'orchestre Yannick Nézet-Séguin, pour qui elle est conseillère en communications et relations publiques.
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