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Légumes verts
Par calorie, les légumes verts de type crucifères sont les aliments les plus concentrés en nutriments – vitamines A, C, K, minéraux (fer, calcium…) – et ils sont riches en fibres. Le champion entre tous est le chou vert frisé, le fameux kale. D’autres légumes verts très performants : le chou cavalier, le brocoli, le cresson, les épinards, la bette à carde, la roquette.
Pour plusieurs de ces légumes, il faut séparer les tiges des feuilles. Si elles sont dures, comme pour le chou cavalier, les utiliser dans un bouillon. Les plus tendres, celles des bettes à carde par exemple, sont délicieuses. Il suffit de les cuire un peu plus longtemps que les feuilles.
Dans le pied du brocoli se cache un cœur savoureux, croquant et légèrement sucré. Enlever la couche extérieure, plus dure et fibreuse, pour le trouver. Le couper en bâtonnets et servir en crudités.
Solution facile, râper du chou pommé et en faire rapido une bonne salade ou une soupe santé.
* L’œuf ajoute des protéines au plat de chou vert frisé. Pour remplacer une portion de viande, on en mettra deux.
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Les grains entiers sont reconnus pour leur apport en fibres, minéraux et vitamines. Ils rassasient – et pour un bon moment. Comme ils calment la faim, ils peuvent aider au contrôle du poids. Une raison de plus pour explorer de nouvelles avenues avec le millet, l’orge, le seigle… Car il n’y a pas que le riz et le blé dans la vie !
Les céréales entières sont plus nourrissantes, parce que le grain a conservé le germe et le son. Une exception : l’orge perlé, version raffinée de l’orge mondé, dont les fibres sont réparties dans l’ensemble du grain. Suggestion : le faire cuire à la façon d’un risotto.
On pense « réserves » en préparant de généreuses quantités de grains entiers. Les surplus se congèlent en plaquettes, dans des sacs de congélation, ou en portions individuelles (idéales pour la boîte à lunch).
Le kasha, qui est du sarrasin grillé, entier ou concassé, est parfait pour épaissir les potages de chou-fleur ou de courge et leur donner une autre couleur gustative. Note : Le quinoa, le sarrasin et l’amarante ne sont pas des graminées, donc ne font pas partie de la famille des céréales. On dit que ce sont des pseudo-céréales, car on les apprête de la même manière.
Cette recette est librement inspirée du livre Le bonheur du végétarisme, de Danièle Starenkyj.
* On donne un bon petit goût de noisettes au millet en rôtissant au préalable les grains à sec, dans une poêle antiadhésive, sur feu moyen, environ 3 minutes ou jusqu’à ce qu’ils dégagent leur arôme et soient légèrement grillés.
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Ajouter 120 g de fromage de chèvre non affiné en morceaux, de la ciboulette ciselée et du poivre. Servir en accompagnement, avec du poulet et du chou cavalier.
Dans cet immense groupe d’aliments, reconnu pour son apport en protéines, la teneur en gras varie d’un extrême à l’autre : d’un petit 1 % pour le poisson blanc jusqu’à un gros 35 % pour le bacon. Bon à savoir : plusieurs coupes de viande sont très maigres et se comparent au poulet ou à la dinde (sans la peau). Exemple : le bifteck de surlonge, le filet de porc et le gigot de longe d’agneau contiennent tous 5 % ou moins de matières grasses.
La viande de cheval extra-maigre, trop souvent négligée, est un excellent choix. Elle contient quatre fois plus de fer que le poulet. Hachée, elle se substitue haut la main au bœuf dans la sauce à spaghetti, les hamburgers et le chili.
Les moules ont un côté festif. Mais pourquoi les réserver aux repas d’exception ? Elles sont si simples à préparer – et pas chères. De plus, il s’agit d’une excellente source de fer. (À portion équivalente, elles en fournissent autant que le foie de veau.)
Rappel aux fervents carnivores : la dimension d’une portion de viande devrait correspondre à la grosseur d’un jeu de cartes, pas plus. Et il est recommandé de limiter sa consommation de viande rouge à trois fois par semaine.
* Même une fois séchées, les canneberges conservent leurs propriétés antioxydantes. Opter pour celles qui sont sucrées avec du jus de pomme.
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On les aime parce qu’elles sont faibles en gras et bourrées de fibres. Côté protéines, elles ne sont pas chiches non plus. Pour obtenir l’équivalent en protéines d’une portion de 75 g de viande, volaille ou poisson cuit, on peut opter pour 180 ml (3/4 tasse) de légumineuses cuites (lentilles, haricots rouges, pois chiches, pois cassés ou autres), 80 g de tofu ordinaire ferme ou 150 g de tofu soyeux ferme. Et elles sont économiques !
Les légumineuses sèches se conservent une éternité. Mais elles durcissent et deviennent plus longues à cuire. Mieux vaut les acheter là où il y a un bon roulement. Si on en consomme peu, les acheter en conserve, ce qui permet de gagner du temps et d’essayer différentes variétés.
Faire griller à sec les noix et les graines dans une poêle ou au four réveille leur saveur. Attention : surveiller l’opération et les transférer dans une assiette froide dès qu’elles dégagent leur parfum. Certaines, en particulier les noix de Grenoble et les pacanes, brûlent rapidement. À garder sous la main pour ajouter un petit plus santé aux salades, yogourts et légumes sautés.
Plusieurs cuisines traditionnelles du monde – indienne, mexicaine, maghrébine – utilisent à profusion légumineuses, noix et graines. On y pige des idées pour varier ses menus et élargir son répertoire personnel.
* Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le quinoa est une graine et non une céréale. C’est un ingrédient passe-partout riche en fibres et protéiné.
* Le cacao non sucré ajoute une saveur corsée typiquement mexicaine.
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