Le régime paléo – qui prône l’adoption de l’alimentation supposée de nos ancêtres du paléolithique, c’est-à-dire pas de grains, de légumineuses ou de produits laitiers – fait de plus en plus d’adeptes. Le hic, c’est qu’en se nourrissant de cette façon, on pourrait altérer son microbiote et nuire à sa santé cardiovasculaire.
Après avoir suivi pendant un an 100 personnes, dont la moitié avait respecté les exigences du régime paléo, des chercheurs ont découvert que le sang et les selles des adeptes de cette diète contenaient beaucoup plus d’oxyde de triméthylamine que les autres. Or, une concentration élevée de ce composé organique produit par l’intestin est associée à un risque accru de troubles cardiovasculaires.
Source: European Journal of Nutrition
À lire aussi: Aliments santé? Comment déjouer le marketing alimentaire
Inscrivez-vous aux infolettres de Châtelaine