Professeure de yoga, cofondatrice de YogaMonde
« Si j’ai appris autant de mes échecs que de mes succès. Si j’ai eu le courage de mes opinions tout en respectant celles des autres. Si j’ai exprimé, chaque jour, plus de gratitude que de désirs. Si j’ai accordé autant d’attention aux autres qu’à moi-même tout au long de ma vie. Et si j’ai attaché autant d’importance à ma vie intérieure qu’au monde extérieur. »
Médaillée d’or en plongeon en 1984, chef de mission adjointe de l’équipe canadienne aux Jeux Olympiques de 2012 et ambassadrice des saines habitudes de vie au Québec
« Si le bonheur et l’harmonie règnent autour de moi et que mes filles, leurs conjoints et leurs enfants restent à mes côtés. Si j’ai été à la hauteur de mes ambitions. Si j’ai pu avoir une influence positive sur mon environnement et les sujets qui me tiennent à cœur – la saine alimentation et l’activité physique chez nos enfants, deux éléments essentiels à leur développement. Si, le jour de ma mort, je regarde dehors et que je vois plein de jeunes jouer dans une cour et sauter à la corde à danser. Ce serait pour moi la plus belle des médailles ! »
Écosociologue et auteure
« Exister est en soi une réussite ! Pour moi, la réussite n’a rien à voir avec la possession de biens matériels, l’apparence physique, le statut social et tout ce que la société de consommation veut nous faire croire par le biais de la publicité et des pressions sociales. Pour moi, réussir sa vie a davantage à voir avec cette petite étoile que chacun porte en soi. Pour briller, elle a besoin d’ouverture sur le monde, de créativité et, bien sûr, d’amour. »
Femme politique sociale-démocrate canadienne et veuve de Jack Layton
« Si j’ai contribué à ce que les enfants du monde entier n’aient pas à aller au lit le ventre vide et en grelottant de froid. »
Cinéaste fondatrice du Wapikoni mobile
« Si j’ai réussi à allier rêves et réalité en faisant une place plus large au rêve et à la poésie. Si j’ai réussi à garder, au centre du motif, ceux que j’aime en leur consacrant suffisamment de temps et d’amour. Si j’ai un tout petit peu contribué à faire évoluer les mentalités, à faire du bien à quelques êtres vivants tout en créant “une œuvre”. Si j’ai pris assez de temps pour contempler la nature, ce qui respire et ce qui inspire. Si j’ai écrit d’autres livres et vu le Japon, et que mes kobés ont fleuri, accrochées au grillage de la véranda. Si j’ai le sentiment de laisser derrière moi un peu de lumière et de liberté, car c’est ce que j’ai vu croître en moi au fil des ans. Je vais mourir contente si j’ai mon amoureux, mes enfants et mes petits-enfants autour de moi et les pieds dans le ruisseau, sous le soleil, ou sous la pluie que j’aime autant. Parce que j’aurai eu l’immense chance d’être vivante. »
Première vice-présidente, rayonnement des affaires, Caisse de dépôt et Placement du Québec
« Si j’ai conservé le feu qui m’anime. Si j’ai toujours cherché à me dépasser et à développer les talents que la vie m’a donnés. Si je suis entourée des gens que j’aime. Si ma fille est heureuse, si elle va au bout d’elle-même en prenant plaisir à le faire. Et si, malgré le tumulte et les périodes sombres, j’ai continué à croire en moi, à croire que la vie pouvait être extraordinaire et exaltante. Enfin, je vais mourir contente si ma vie a été complète. »
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