1. On mange autrement
Et si on commençait par choisir nos légumes quand vient le temps de manger? Puisqu’ils devraient occuper au minimum la moitié de notre assiette, il est judicieux de ne plus les reléguer au rang de simple accompagnement ou de recette en extra à cuisiner. On en fait les grandes vedettes de nos assiettes!
2. On dit non à l’ultra-transformation
Ils sont faciles à repérer: ils sont doublement emballés dans du carton et du plastique, leurs emballages sont truffés d’allégations santé et leur liste d’ingrédients prend une éternité à énumérer. On va se le dire franchement, les aliments transformés ont généralement une valeur nutritive médiocre. Il est préférable de privilégier les aliments de base, peu ou pas transformés, de même que les produits ayant une liste d’ingrédients la plus courte possible.
3. On prend l’habitude de cuisiner
Cuisiner, c’est proclamer son indépendance, son autonomie alimentaire! Par ricochet, on dépend moins du resto et des produits transformés vendus en épicerie, et on économise beaucoup d’argent. Cuisiner, c’est aussi une occasion de se rassembler en famille et de se créer des souvenirs.
4. On prend le temps de planifier
On est le champion des aliments oubliés dans le fond du frigo? Il n’y a qu’une solution à tout ce gaspillage: planifier ses repas de la semaine à l’avance. Ça nous permet d’acheter ce dont on a réellement besoin, de mieux gérer ses restes, de limiter les restos de dernière minute et d’économiser en moyenne 400$ par année!
5. On achète local
Pourquoi acheter des légumes qui ont parcouru plus de 2500 km alors que le Québec a tant de bons produits à offrir? Acheter local permet d’avoir un aliment de meilleure qualité nutritionnelle et gustative. Sans oublier qu’ils seront généralement moins chers en saison! Ça prend 1 minute: on vérifie la provenance des aliments qu’on achète et on s’abonne à des paniers de légumes provenant de la ferme la plus près de chez nous.
6. On se sert de son intuition
On mange en écoutant les signaux de notre corps et non ceux de sa tête. Les principes de l’alimentation intuitive peuvent nous apprendre à faire la distinction entre avoir réellement faim et avoir envie de manger. Dorénavant, on prend le temps de déguster ses aliments et de respecter sa faim et sa satiété. C’est comme ça qu’on apprend à manger en toute sérénité.
7. On choisit des moments propices pour boire des boissons sucrées
Pour s’hydrater au quotidien, on privilégie l’eau et on réserve les jus (100% pur, de préférence) ou les smoothies pour certains moments propices. Avant un entraînement, par exemple.
8. On mange végétarien le plus souvent possible
L’alimentation végétarienne est la grande tendance de l’heure. Si on a de la difficulté avec le végétarisme à temps plein, pourquoi ne pas adopter le flexitarisme ? Cela consiste à limiter sa consommation de viande aux occasions spéciales. Ce compromis permet d’améliorer sa santé et de contribuer à préserver l’environnement (l’élevage de bétail est une grande source de gaz à effet de serre).
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9. On enrichit son microbiote
Les scientifiques s’intéressent beaucoup aux bactéries qui peuplent notre tube digestif. Notre microbiote aurait le pouvoir d’influencer notre système immunitaire et pourrait nous protéger contre plusieurs maladies comme le diabète de type 2, le Parkinson ou l’Alzheimer. Même si la science n’a pas encore révélé tous ses secrets à ce sujet, on met au menu des aliments qui semblent favoriser la santé du microbiote: yogourt, miso, topinambour, kéfir, aliments lactofermentés ou kombucha.
10. On mange de tout
Manger de tout est synonyme de variété et de belles découvertes dans l’assiette. C’est aussi une façon simple de combler tous nos besoins en nutriments dans une journée, sans rien calculer.
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Annie Ferland est nutritionniste, docteure en pharmacie et fondatrice de ScienceFourchette.com. Énergique, créative et allumée, elle a créé une plateforme unique qui a comme objectif d’enrichir les connaissances à propos de la nutrition et de simplifier (vraiment beaucoup!) l’alimentation de chacun.
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