Ils sont parfois boudés – on leur préfère souvent les blancs – et c’est dommage. Parce que les rosés ont beaucoup à offrir. On est bien loin des piquettes des années 1980 et 1990… Si la France demeure le premier producteur mondial de ce nectar, d’autres pays y vont avec d’exquises surprises. D’autant plus que le nombre de bouteilles sur le marché est en hausse, selon l’Observatoire mondial du rosé. À nous, la diversité !
Toute la délicatesse des vins de la Provence se retrouve dans un verre de S de la Sablette. Un coup de coeur ! Fait d’un assemblage de grenache (40 %), de cinsault (30 %), et de syrah (30 %), il se distingue avec des notes persistantes de pamplemousse et de fruits exotiques. Rafraîchissant à souhait, il fait honneur aux chaudes journées de l’été. Idéal pour l’apéro.
Vin rosé, France, code SAQ 12990902, 17,95 $
Ce rosé biologique a assez de coffre pour tenir tête aux plats relevés comme des brochettes de porcs philippines. C’est même assez étonnant. Sa robe très claire laisse présager un jus léger. Mais cette cuvée de Saint-François offre une belle complexité avec son bouquet floral et ses flaveurs de pêche et de fraise. On en remplirait son cellier.
Vin rosé, France, code SAQ 14682487, 18,95 $
Voilà un vin québécois qui a de la personnalité. Sa robe de couleur framboise donne d’ailleurs le ton. Dès les premières gorgées, on « mord » dans de petits fruits, notamment la fraise bien mûre, même s’il est très sec (taux de sucre de 1,6 g/l). Savoureux à souhait, ce nectar se prête bien aux brochettes de saumon à l’ananas ou aux pétoncles tièdes à la nectarine avec ses cépages du terroir (frontenac gris, petite perle et vidal).
Vin rosé, Québec, code SAQ 12644153, 17,55 $
Ça goûte l’été ! Ce Costière-de-Nîmes se glisse dans la glacière pour un pique-nique improvisé. Des saveurs gourmandes – agrumes, melons, petits fruits – éclatent en bouche et s’étirent… L’équilibre est atteint avec brio dans cet assemblage de grenache (60 %), mourvèdre (20 %), cinsault (15 %) et rolle (5 %). En faire une provision pour la prochaine escapade serait judicieux.
Vin rosé, France, code SAQ 12843128, 17,60 $
Les arômes de fruits bien présents de ce nectar en font un classique parmi les rosés disponibles sur le marché québécois. Sa complexité aromatique, qui vient des cépages grenache, cinsault et syrah, s’harmonise avec plusieurs plats qu’on déguste en toute saison. En effet, le rosé ne devrait pas être réservé seulement à l’été. Mention spéciale à sa robe d’un rose saumon bien intense.
Vin rosé, France, code SAQ 918839, 23,35 $
Ce rosé bio nous invite à des découvertes aromatiques en provenance du Languedoc-Roussillon dans le sud-ouest de la France. D’une grande finesse avec sa robe cristalline, il propose de subtiles flaveurs fruitées et florales – une petite pointe de banane est même perceptible. Il accompagne avec ravissement des minipokés saumon et crevettes nordiques, des tacos à la truite ou encore des végéburgers au quinoa. Et que dire de son rapport qualité/prix ?
Vin rosé, France, code SAQ 13366466, 15,95 $
C’est le vin à acheter quand on reçoit un grand groupe – il est tellement difficile de dénicher à la SAQ des produits de moins de 15 $ surtout depuis la plus récente hausse des prix. Le Borsao se prête à un apéro sans prétention : l’équilibre en bouche est bien réussi, entre douceur et acidité. Il saura mettre en valeur des noix épicées, des olives et minibocconcinis marinés et des bouchées de truite fumée et de mangue.
Vin rosé, Espagne, code SAQ 10754201, 13,20 $
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