Le bruit des aliments qu’on croque augmente notre plaisir à manger. Cette découverte de chercheurs japonais, publiée dans la revue Physiology & Behavior, pourra peut-être un jour aider à stimuler l’appétit des personnes astreintes à une diète stricte (et monotone) en raison de leur incapacité à mastiquer ou à avaler. Dans cette étude, 30 adultes en bonne santé ont été invités à consommer cinq aliments de consistance molle avec ou sans émission d’un son imitant celui que fait la nourriture dure qu’on croque, comme les pommes et crudités. Lorsque le son était présent, les substances étaient en général évaluées comme plus fermes et plus agréables à manger. Le bruit du croquant a donc une influence, même si on ne mord pas réellement à belles dents.
Source : Science Direct
Être mis à la porte a, sur la santé d’une personne, des effets à long terme beaucoup plus importants que de perdre son emploi à cause de la fermeture de son entreprise. C’est l’étonnante conclusion d’une étude menée par des chercheurs en économie de la santé, dont Pierre-Carl Michaud, professeur à HEC. Ils ont utilisé les données sur l’état de santé de plus de 6 000 travailleurs américains, qui avait été évalué par des mesures objectives comme le taux de cholestérol sanguin ou la glycémie. Ils ont ensuite analysé ces données en fonction de leur parcours professionnel de 1992 à 2008. Ils ont découvert que certains problèmes de santé, le diabète de type 2 en particulier, étaient beaucoup plus présents chez celles et ceux qui avaient vécu un congédiement – un facteur qui augmenterait le risque de décès de plus de 10 %.
Sources : Les années lumière (Ici Radio-Canada Première), Labour Economics et Pierre-Carl Michaud
Un malheur ne vient jamais seul, dit-on. L’étude d’un doctorant de l’Université de Bergen, en Norvège, a confirmé que les femmes enceintes engagées dans une relation amoureuse difficile étaient plus sujettes aux infections. Et que leurs nourrissons l’étaient aussi. L’auteur a examiné les données de quelque 65 000 femmes et 100 000 enfants. L’explication privilégiée : le stress causé par les difficultés de couple grugerait beaucoup d’énergie, affaiblissant d’autant le système immunitaire.
Sources : ScienceDaily et Kildens
Les gens qui font des nuits de cinq heures ou moins boivent en moyenne 20 % plus de boissons caféinées et sucrées, comme les colas ou les boissons énergisantes, révèle une étude. Consomment-ils plus de sucre parce qu’ils dorment moins ? Ou, au contraire, dorment-ils moins parce qu’ils consomment trop de sucre ? Les chercheurs du Département de psychiatrie de l’Université de Californie à San Francisco ne le savent pas encore. Chose certaine, tant le manque de sommeil que la consommation excessive de sucre augmentent le risque de désordres métaboliques, comme le diabète de type 2. Améliorer le sommeil permettrait peut-être de réduire ce risque, avancent les auteurs de l’étude.
Sources : ScienceDaily et Sleep Health
Les émotions violentes comme la colère doublent le risque de crise cardiaque chez les personnes qui y sont vulnérables, par exemple en raison de plaques de cholestérol qui obstruent leurs vaisseaux sanguins. Mais passer sa rage en se défonçant au gym n’est pas conseillé… Dans une étude internationale regroupant 52 pays, des chercheurs de l’Université McMaster, en Ontario, ont demandé à 12 461 participants ayant eu un premier infarctus s’ils avaient été en colère ou bouleversés émotionnellement et s’ils avaient fait un exercice intense dans l’heure ayant précédé la survenue de leur crise cardiaque. Le risque était triplé chez ceux qui ont répondu oui aux deux questions.
Source : Circulation
C’est la baisse qu’a connue la vente de boissons gazeuses au Québec entre 2010 et 2014. L’autre bonne nouvelle : le lait, l’eau gazéifiée et l’eau plate (considérés comme des boissons « à favoriser ») comptent pour 48 % de toutes les boissons non alcoolisées achetées dans les épiceries québécoises.
Source : Institut national de santé publique du Québec
Une application mobile pour prévenir le stress chronique et une autre pour gérer les troubles de l’humeur sont désormais accessibles au public. Conçues par des chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, affilié à l’Université de Montréal, et de l’Université du Québec à Montréal, elles ont été validées auprès de patients et ne se limitent pas à la présentation de conseils généraux, contrairement à la plupart des outils du genre qui existent déjà. L’appli iSMART aide l’utilisateur à évaluer son niveau de stress et lui permet de détecter et de contrôler ses facteurs de stress chronique. Avec l’application PsyAssistance, on peut accéder à un répertoire de ressources géolocalisées, tenir un journal de son humeur et choisir parmi les exercices proposés pour garder le cap. L’objectif derrière ces deux innovations : favoriser l’autonomie de la personne et sa pleine participation à son bien-être.
Source : Université de Montréal
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